Avec le mal de dos, les douleurs aux cervicales, au niveau du cou, constituent un motif fréquent de consultation. Pourquoi a-t-on mal aux cervicales et quelles sont les solutions ?
La consommation quotidienne de jus de pommes concentré, faciliterait la vie des asthmatiques en les protégeant de la respiration sifflante.
La pomme a de nombreuses vertus, LaNutrition.fr lui a d’ailleurs consacré un dossier : elle diminue le risque cardiovasculaire, prévient certains cancers, favorise la fonction pulmonaire, aide à mincir, prévient les caries dentaires… Et aujourd’hui on apprend que son jus protégerait également les asthmatiques de la respiration sifflante. Quel palmarès !
D’après une étude britannique, ce serait la forte teneur en antioxydants des pommes qui aiderait les asthmatiques à mieux respirer. Comment ? Via la pollution atmosphérique. En effet, cette dernière est un facteur aggravant les symptômes de l’asthme. Cette pollution se manifeste par un stress oxydatif au niveau des cellules de l’organisme. Les antioxydants de la pomme neutraliseraient les méfaits de ce stress, et protégeraient ainsi les asthmatiques de la respiration sifflante, un des symptômes de l’asthme.
L’étude de l’institut national du cœur et du poumon de Londres a été menée par Seif Shaheen sur 2 640 enfants asthmatiques âgés de 5 à 10 ans. Avec son équipe, il a évalué, par le biais d’un questionnaire, quels fruits les enfants consommaient et à quelle fréquence. Ils leurs ont également demandé si ils ont souffert de crise de respiration sifflante.
Les résultats concernant le jus de pommes concentré sont les plus éloquents : les enfants qui en boivent tous les jours ont 47% de risques en moins de souffrir de respiration sifflante par rapport à ceux en boivent tous les mois. Seif Shaheen pense qu’« il est possible que le jus contienne plus d’antioxydants que le fruit ».
La pomme aux nombreuses vertus ne cessera donc jamais de nous être bénéfique.
Rébecca Mailly
Référence :
S. Shaheen, Childhood asthma and fruit consumption, European Respiratory Journal, June 2007; 29:1161-1168