Quel type de ronfleur êtes-vous ?

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 01/07/2016 Mis à jour le 10/03/2017
Actualité
Voici quelques astuces pour réduire les ronflements et parvenir à un meilleur sommeil (y compris pour le conjoint).

Vous dormez mal ? Vous souffrez peut-être de troubles du sommeil : apnée du sommeil ou sommeil de mauvaise qualité. Peut-être aussi que votre conjoint ronfle et vous empêche de dormir correctement, les ronflements étant plus souvent l'apange de la gent masculine.

Mais des solutions existent pour passer de meilleures nuits.

Des solutions adaptées selon le type de ronflement

Pour Marianne Davey, une spécialiste du sommeil, il est possible de limiter les ronflements en connaissez la cause : sont-ils causés par un problème lié à la bouche, le nez ou la langue ?

Pour le savoir, faites les tests suivants :

  • les ronfleurs du nez : pour savoir si c’est votre cas, fermez une de vos narines pour respirer avec l’autre. Si la narine a tendance à se refermer, vous serez amélioré par des dispositifs qui permettent de garder les narines bien ouvertes (écarteurs de narines). Des décongestionnants (15 min avant d’aller au lit) permettent aussi de garder les voies aériennes bien dégagées, si votre ronflement est dû à une allergie ou à une rhinite,
  • les ronfleurs de la bouche : ouvrez la bouche pour faire un ronflement et essayez de faire le même bruit bouche fermée. Si vous n’y arrivez que bouche ouverte, vous êtes un ronfleur de la bouche. Pour garder la bouche fermée, vous pouvez utiliser un strip placé sous la lèvre inférieure pour éviter d’ouvrir la bouche,
  • les ronflements dus à la langue : tirez la langue et serrez-la entre les dents, puis essayez de faire un bruit de ronflement. Si le bruit est moins fort, alors votre ronflement provient de la base de la langue. Une prothèse dentaire peut permettre d’avancer la langue la nuit. Pour les ronfleurs dont le problème vient de la bouche ou de la langue, des exercices de chant permettent aussi de tonifier les tissus et de réduire ces ronflements.

Des sprays à base d’huiles essentielles peuvent aussi être utilisés.

Des chirurgies classiques ou laser sont aussi possibles et lorsque les ronflements sont liés à une apnée du sommeil, un appareil de ventilation peut apporter une solution.

En dernier recours : faire chambre à part !

Une étude autrichienne montre que le sommeil des femmes est perturbé lorsqu’elles partagent leur lit avec quelqu’un. Des chercheurs de l’université de Vienne ont suivi 10 couples vivant ensemble mais qui faisaient parfois chambre à part. Pendant 28 jours, ils ont analysé la qualité de leur sommeil la nuit selon qu’ils dormaient ensemble ou séparément.

Les femmes dormaient mieux lorsqu’elles étaient seules que lorsqu’elles partageaient leur lit avec leur conjoint, le partage du lit entraînant un sommeil plus fragmenté et moins réparateur. En revanche le sommeil des hommes n’était pas perturbé par la présence de leur moitié à leur côté précisent les chercheurs. Au contraire, ces derniers dormiraient même mieux accompagnés que seuls.

Les chercheurs suggèrent que cette différence pourrait trouver son origine dans nos rôles sociaux : le sommeil des femmes serait plus léger et donc plus léger car l’instinct maternel les pousserait à rester à l’écoute des enfants. Une autre raison serait le ronflement plus fréquent chez les hommes. Un ronfleur moyen produit facilement un niveau sonore de 45 dB à 60 dB tandis qu'un ronflement majeur peut dépasser les 95 dB, l’équivalent du bruit provoqué par le passage d'un camion. Ce qui pourrait contribuer à expliquer pourquoi les femmes dorment mieux quand elles font chambre à part.

Sources

Say goodbye to snoring. 22 juin 2016. The Hippocratic Post.

Soohyun Nam et al. Predictors of Sleep Quality Improvement Among Overweight or Obese Individuals: A Randomized Controlled Trial. Presentation at the American Heart Association Scientific Sessions. November 6, 2012.

John Dittami, Marietta Keckeis, Ivo Machatschke, Stanislav Katina, Josef Zeitlhofer And Gerhard Kloesch Sex differences in the reactions to sleeping in pairs versus sleeping alone in humans Sleep and Biological Rhythms Volume 5 Issue 4, Pages 271 – 276 Published Online: 14 Sep 2007

A découvrir également

Back to top