Lorsque l’on souhaite manger sainement mais que l’on ne veut pas renoncer au plaisir des aliments croustillants, l’airfryer - la friteuse à air chaud - apparaît comme une bonne alternative pour préparer des frites avec un minimum de matières grasses. À LaNutrition, nous avons voulu savoir si les airfryers sont réellement plus sains qu’une friteuse. On vous explique tout.
Il permet de gérer son stress mais il aurait bien d’autres vertus : d’après une revue de littérature parue dans European Journal of Preventive Cardiology, le yoga aurait des effets positifs sur la santé cardiovasculaire.
La sédentarité est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaire, d'où l'intérêt de pratiquer une activité physique régulière pour préserver son coeur. Oui mais quel sport pratiquer ? Le yoga, qui est une pratique indienne ancienne, associe le corps et l’esprit et représente une certaine forme d’activité physique. Il existe différentes formes de yoga, depuis des étirements associés à des exercices de respiration, à une activité plus vigoureuse.
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Des chercheurs de Harvard se sont demandé si le yoga était une activité qui pouvait réduire le risque cardiovasculaire. Pour cela, ils ont effectué une revue de littérature systématique dans les bases de données médicales internationales ; ils ont sélectionné 37 essais contrôlés randomisés pour leur étude.
Résultats : Par rapport aux témoins qui ne faisaient pas d’exercice, ceux qui faisaient du yoga ont amélioré leur indice de masse corporelle ou IMC (-0,77 kg/m2) et leur pression systolique (-5,21 mm de Hg). Les chercheurs ont observé des changements significatifs du poids (-2,32 kg), de la pression diastolique (-4,98 mm de Hg), des triglycérides (-25,89 mg/dL) et du rythme cardiaque (-5,27 battements par min). Ceci a permis à Paula Chu, principale auteur de l’article, d'affirmer : « Nous pensons qu’il y a des preuves prometteuses de l’effet du yoga sur l’amélioration des facteurs de risque cardiovasculaires. »
Les études analysées étaient très variées : elles portaient sur différentes formes de yoga, les cours étaient de fréquence variable, et les populations étaient diverses (jeunes, séniors, population à risque cardiovasculaire…). En se basant sur cet article, il n’est pas possible de dire si une forme particulière de yoga est plus bénéfique qu’une autre et à quelle fréquence il faudrait la pratiquer. les auteurs signalent que ces résultats sont limités par la taille des échantillons, leur hétérogénéité et la qualité des essais cliniques.
Mais dans l’ensemble, la pratique du yoga était bien acceptée par les participants et conférait des bénéfices cardiovasculaires à tout âge. Le yoga est une activité particulièrement intéressante car il est accessible à des patients non-sportifs, aux personnes âgées, à des personnes qui souffrent de douleurs musculaires ou articulaires. Il améliore la qualité de vie en réduisant le stress et l’anxiété et peut se pratiquer dans différents environnements, sans équipement particulier.
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Les bénéfices cardiovasculaires du yoga pourraient être liés à ses effets sur le système nerveux. Dans cette étude, les chercheurs disent qu’il n’y avait pas de différence significative entre du yoga et de l’exercice. Il est possible que les mécanismes expliquant les effets bénéfiques de l’exercice et du yoga soient proches.
En conclusion, le yoga semble améliorer la santé cardiométabolique, notamment en agissant sur le poids et l’hypertension. Il pourrait aussi prévenir d’autres maladies.
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Chu P, Gotink RA, Yeh GY, Goldie SJ, Hunink MM. The effectiveness of yoga in modifying risk factors for cardiovascular disease and metabolic syndrome: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Eur J Prev Cardiol. 2014 Dec 15. pii: 2047487314562741.