Thierry Hertoghe : « Un régime pauvre en céréales et laitages pour rééquilibrer les hormones. »

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 09/02/2010 Mis à jour le 10/03/2017

La baisse des taux hormonaux avec l’âge n’est pas une fatalité. Selon Thierry Hertoghe, auteur du best-seller le régime hormone (Lire un extrait ICI  >>), certains changements alimentaires peuvent permettre de retrouver un équilibre hormonal optimal. Explications.

 

Quelles sont les principales hormones qui jouent un rôle dans le vieillissement ?

Deux hormones sont particulièrement importantes : l’hormone de croissance et l’IGF1 (insulin-like growth factor). Comme son nom l’indique, l’hormone de croissance (appelée aussi GH pour Growth Hormone), contribue à faire grandir, mais ce n’est pas son unique rôle puisqu’elle permet aussi de structurer le corps et, en diminuant la masse grasse au profit du muscle, de le rendre plus ferme. L’IGF-1 est quant à elle une sorte de « super hormone de croissance » : elle est capable de ralentir le vieillissement et même de l’inverser ! Elle a également pour effet de diminuer les rides.

 

Tous les processus de vieillissement sont donc influencés par ces deux hormones ?

D’autres hormones interviennent aussi, mais à moindre échelle. Par exemple, les hormones sexuelles féminines et masculines atténuent l’apparition des petites rides, l’ocytocine améliore une libido en berne, l’hormone thyroïdienne « réveille » le système hormonal et permet de se sentir mieux le matin, le cortisol donne de l’énergie, la mélatonine permet d’avoir un bon sommeil (indispensable pour vieillir moins vite !), etc.

 

Que se passe-t-il lorsqu’on vieillit ?

Avec l’âge, la production d’hormones diminue et les premiers signes du vieillissement apparaissent. Si vous manquez de cortisol par exemple, vous aurez plus de tâches sur les mains et les bras, des joues creusées, des cernes sous les yeux, vous résisterez moins au stress et à la fatigue, vous aurez des ballonnements, plus de conjonctivites… Si vous manquez d’œstrogènes, vous aurez une peau fine, déshydratée et sujette aux rides, des seins plus mous, une tendance à voir les choses en noir… A chaque carence correspond une série de signes physiques et psychiques qu’il convient d’identifier.

 

Quels sont les moyens de mieux connaître son profil hormonal ?

On peut consulter un thérapeute spécialisé en médecine anti-âge qui procédera à un examen clinique et proposera éventuellement des examens complémentaires (sanguins, urinaires…). Je propose dans mon ouvrage « Le régime hormone » une série de tests simples permettant de déterminer précisément, chez soi, quelles les hormones dominent votre métabolisme et quelles hormones sont au contraire déficientes.

 

Que doit-on manger pour corriger les déficiences hormonales ?

Globalement, une alimentation de type paléolithique, c'est-à-dire riche en viande, en fruits pas trop sucrés et en légumes et pauvre en laitages et en céréales non germées, favorise le bon fonctionnement des glandes sécrétrices et permet un équilibre hormonal optimal. Après, il est possible de « traiter » les carences au cas par cas en faisant des modifications alimentaires précises : plus d’aliments riches en B6 et contenant des lipides si on manque par exemple d’œstrogènes, plus de protéines si on manque de testostérone, etc. J’explique tout cela en détail dans mon ouvrage. Tant que les déficiences ne sont pas trop importantes, comme c’est souvent le cas comme par exemple lorsque l’on commence à vieillir, les changements alimentaires sont extrêmement efficaces pour perdre du poids, améliorer la qualité de la peau, redynamiser le corps, etc. Les résultats sont généralement visibles rapidement, dès le deuxième ou troisième jour du régime que je propose.

A lire :

Le régime hormone du docteur Thierry Hertoghe (Lire un extrait ICI  >>)

 

Le Dr Thierry Hertoghe a trouvé que certains aliments préservent le niveau de vos hormones ou stimulent leur production. Son programme nutritionnel révolutionnaire vous permettra de retrouver sans risque les bénéfices d’un niveau d’hormones optimal.

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