Le Plan National Nutrition Santé 2006-2010 (PNNS2)

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 06/02/2008 Mis à jour le 27/02/2017

Quels sont les objectifs du deuxième grand volet du PNNS ?

Les moyens

Le PNNS 2 a été doté d’un budget de 15,3 M€ soit :

  • 4,4M€ sont prévus sur le programme santé publique du ministère chargé de la Santé, de la Jeunesse et des Sports (hors budget INPES et budget recherche - Agence nationale de recherche) pour le financement des actions préalablement engagées et le développement de nouveaux projets :

- la promotion des fruits et des légumes dans les écoles ;

- le développement de la consommation de pain farine type 80 ;

- la réduction de la consommation de sel ;

- les études relatives à la question de l’image du corps ;

- la formation des professionnels des collectivités territoriales

- les études et expérimentations relatives aux liens entre nutrition et cancer.

  • 10,9 M€ sont alloués à l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé.

Les objectifs

Impliquer des collectivités territoriales

le PNNS 2 veut mobiliser des collectivités territoriales, notamment les communes dont plus de 120 ont aujourd’hui signé la charte des « villes actives du PNNS ».

Les conseils généraux sont appelés, depuis janvier 2008 à signer eux aussi une charte « Départements actifs du PNNS ». Le premier a été la Moselle.

Mener des campagnes ciblées

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a diffusé près de 25 millions de guide nutrition du PNNS (pour tous, pour les parents, pour les plus de 55 ans, pour les adolescents).

Près de 500 000 outils destinés au dépistage du surpoids et de l’obésité chez les adultes et les enfants ont été fournis aux professionnels de santé.

Des campagnes nationales de sensibilisation à la pratique de l’activité physique quotidienne, à la limitation de la consommation de produits gras et sucrés, à la promotion de la consommation de fruits et légumes frais en conserve ou surgelés ont été menées par l’INPES.

D’autres campagnes et guides sont envisagés pour les personnes en situation de vulnérabilité.

Poursuivre les messages sanitaires sur les actions de promotion pour aliments et boissons

La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique prévoit que les messages publicitaires en faveur des boissons avec ajouts de sucre, de sel ou d’édulcorant de synthèse et des produits alimentaires manufacturés contiennent une information à caractère sanitaire.

A défaut de l’apposition de ce message sanitaire, l’annonceur ou le promoteur doit s’acquitter d’une contribution financière reversée à l’Institut national pour la prévention et l’éducation pour la santé (INPES) pour conduire des actions d’éducation nutritionnelle.

Le décret du 27 février 2007 et l’arrêté du 27 février 2007 sont venus fixer les conditions d’application de la loi notamment en déterminant le contenu de l’information sanitaire.

Le montant de la taxe qui sera collectée pour la première fois en 2008 devrait être compris entre 900 000 et 3 millions d’euros.

Former les professionnels

Le rapport commandé en mai 2005 par le ministre chargé de la santé au Pr Ambroise Martin sur la question de la formation en nutrition des professionnels de la santé mais aussi d’autres domaines (social, alimentation…) doit être remis très prochainement à la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

Ses conclusions permettront de réaliser des actions concrètes et adaptées visant à combler les lacunes de la prévention et de la prise en charge des pathologies liées à la nutrition.

Pour connaitre le bilan du PNNS : Santé, mensonges et (toujours) propagande

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