Une grande méta-analyse conclut que le régime paléo est le plus efficace pour contrôler 3 marqueurs de la prévention santé : cholestérol, glycémie et inflammation.
Le microbiote, constitué de cent mille milliards de micro-organismes non humains (bactéries, levures, moisissures, virus, etc.), est le chef d'orchestre du corps : s'il est équilibré, tout est harmonieux, s'il va mal, c'est la cacophonie. Un microbiote mal en point sera responsable d'une prise de poids excessive, d'un diabète, de baisses de l'acuité intellectuelle (concentration, mémoire...), d'un vieillissement prématuré, d'un épuisement des glandes surrénales à cause d'un surplus de stress, de fermentation intestinale et autres soucis digestifs, de maladies inflammatoires, etc.
Prendre soin de son microbiote
Marion Kaplan, bionutritionniste, a forgé un nouveau concept, la paléobiotique, pour réduire définitivement au silence ses maladies (parmi lesquelles la maladie de Crohn, les migraines et problèmes digestifs). « Paléo » comme l'alimentation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, celle à laquelle nos gènes sont encore adaptés, n'ayant pas eu le temps d'évoluer aussi vite que notre alimentation depuis l'essor de l'agriculture. « Biotique » pour microbiote. Pour préserver ou rétablir l'équilibre de son microbiote, et donc notre santé, il faut, selon Marion Kaplan, commencer par manger à nouveau des aliments qui n'agressent pas le corps : biologiques, de saison, non raffinés, non industriels, issus d'animaux élevés au grand air, bien nourris et abattus de manière responsable, exempts d'allergènes (lactose, gluten, etc.). Les légumes doivent représenter environ 70% de notre apport alimentaire. Les fruits et les céréales sans gluten doivent être consommés avec parcimonie et les protéines animales bien choisies.
Sa méthode comporte 3 phases. Une initiale, de détox, une d’adaptation et une de tolérance (qui dure toute la vie). Etes-vous prêt à essayer ?