Bannir les colorants pour réduire les allergies

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 05/01/2010 Mis à jour le 06/02/2017
Supprimer les conservateurs et les colorants artificiels de son alimentation permettrait de réduire l’urticaire chronique, selon une récente étude.

Les personnes qui souffrent d’urticaire chronique devraient éviter de consommer des conservateurs et des colorants artificiels qui augmentent le risque d’urticaire selon une étude allemande.

L’urticaire est une réaction allergique qui se caractérise par une éruption cutanée qui démange. Il est le plus souvent déclenché par un médicament, un aliment nouveau ou une piqûre d’insecte. Lorsqu’il dure plus de six semaines, on parle d’urticaire chronique.

Des personnes souffrant d’urticaire chronique ont été soumises à différents régimes. Pendant la première semaine de l’étude, elles pouvaient manger ce qu’elles voulaient. Du 8ème au 10ème jour, elles ne pouvaient prendre que du riz, des pommes de terre, du pain, du beurre, de l’eau, de l’huile d’olive, du thé et du café nature. Puis, jusqu’au 31ème jour, elles ne consommaient aucun aliment transformé, ni aucune substance artificielle. Étaient aussi exclus de ce régime les aliments riches en composés aromatiques, tels les tomates. Les patients ont également reçu une liste d’aliments strictement interdits, incluant les chewing-gums, les bonbons, l’alcool, les pâtes aux œufs, la margarine…

Résultat : ce régime est efficace chez 34 % des patients atteints d’urticaire chronique. De plus « après plusieurs mois passés sans manger de pseudo-allergènes déclencheurs, la plupart des patients peuvent à nouveau se nourrir normalement sans développer d’urticaire », précise Markus Magerl, de l’hôpital universitaire de la Charité à Berlin (Allemagne) et auteur principal de l’étude.

Lire également notre article 14 colorants alimentaires à éviter.

M. Magerl, D. Pisarevskaja, R. Scheufele, T. Zuberbier, M. Maurer Effects of a pseudoallergen-free diet on chronic spontaneous urticaria: a prospective trial. Allergy

Volume 65 Issue 1. 

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