L’exercice physique, la méditation, la musique et les jeux vidéos améliorent les capacités de notre cerveau et nous aide à être "multitâches" dans les moments d’intense concentration.
Voici une nouvelle raison de ne pas bouder le plaisir du chocolat, omniprésent en cette période de l’année : certains chocolats amélioreraient la santé intestinale en stimulant les populations de bonnes bactéries intestinales.
L’industrie laitière fait grand cas de la présence de bonnes bactéries dans les yaourts et laits fermentés. Ces lactobacilles et bifidobactéries qu’on appelle probiotiques sont en fait présents dans tous les aliments fermentés (choucroute, olives etc.). Lorsqu’on les avale, ils augmentent la population des bactéries intestinales et les chercheurs pensent qu’ils pourraient améliorer la santé digestive et l’immunité.
Une autre manière d’augmenter le nombre de ses bonnes bactéries intestinales consiste à consommer des aliments riches en fibres, que les bactéries déjà présentes dans l’intestin utilisent pour se développer. Ces aliments qui stimulent la croissance et l’activité des bonnes bactéries sont appelés prébiotiques. Ce sont par exemple l’endive, la scarole, la salade frisée, le pissenlit, l’ail, l’oignon, l’asperge. A cette liste, il faut désormais ajouter le chocolat.
Des chercheurs britanniques viennent en effet de montrer que des composés antioxydants du chocolat, qu’on appelle flavanols ou catéchines stimulent la croissance des lactobacilles et des bifidobactéries intestinales, tout en inhibant celle de bactéries moins désirables (clostridium). Les chercheurs ont donné pendant 4 semaines à des volontaires, soit une boisson au chocolat riche en flavanols (494 mg/j), soit une boisson au chocolat pauvre en flavanols (23 mg/j). Par rapport au chocolat pauvre en flavanols, le chocolat riche en antioxydants a augmenté la population des « bonnes » bactéries et fait baisser celle des « mauvaises ». De surcroît, le niveau des triglycérides (un marqueur du risque cardiovasculaire) a baissé, ainsi que celui de la protéine C-réactive, un marqueur de l’inflammation. L’évolution de la protéine C-réactive semble d’ailleurs inversement liée à celle de la population de lactobacilles.
Tous les chocolats ne sont pas riches en flavanols. Les chocolats blancs, les chocolats au lait en renferment le moins. On en trouve plus dans les chocolats noirs avec au moins 70% de cacao. Les taux les plus élevés se rencontrent dans des chocolats labellisés « santé », spécialement mis au point pour leur teneur en flavanols par des sociétés comme Mars.
Tzounis X, Rodriguez-Mateos A, Vulevic J, Gibson GR, Kwik-Uribe C, Spencer JP. Prebiotic evaluation of cocoa-derived flavanols in healthy humans by using a randomized, controlled, double-blind, crossover intervention study. Am J Clin Nutr. 2011 Jan;93(1):62-72. Epub 2010 Nov 10. PubMed PMID: 21068351.