Le manque de sommeil diminue les performances au travail

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 28/08/2012 Mis à jour le 10/03/2017
Actualité

Une nouvelle étude montre que même lorsqu'on ne se sent pas fatigué après une courte nuit, nos performances intellectuelles au travail sont fortement diminuées.

L'importance du sommeil pour la santé est de plus en plus mis en avant. Que ce soit pour garder la ligne, protéger son coeur, se prémunir du diabète ou pour diminuer son risque de cancer.

Dans cette nouvelle étude 12 participants ont été suivis pendant un mois. La première semaine chacun devait dormir entre 10 et 12 heures pour être certain d'être bien reposé puis pendant les trois semaines restantes les participants ont dormi en moyenne 5,6 heures par nuit avec un décalage des rythmes de sommeil habituels (pour imiter un "jet lag" qu'on rencontre par exemple lors de voyages lointains).

Pour l'expérience les participants ont dû passer des tests sur ordinateur comportant des exercices de recherches visuelles. Ce genre d'activités est courant dans les professions sensibles comme le contrôle aérien, la surveillance de bagages ou d'opérations dans des centrales nucléaires. Les chercheurs ont ainsi découvert que plus les participants restent éveillés longtemps, plus ils sont lents pour identifier les informations importantes dans les test.

Le Dr Duffy explique: "Ces résultats sont intéressants pour les employeurs et les travailleurs qui font appel à ces capacités intellectuelles au cours d'un décalage horaire parce qu'ils le feront moins rapidement que lorsqu'ils travaillent de jour." L'étude suggère également que notre perception de la fatigue n'est pas toujours en adéquation avec nos performances intellectuelles.

Référence

Pomplun M, Silva EJ, Ronda JM, Cain SW, Münch MY, Czeisler CA, Duffy JF. The effects of circadian phase, time awake, and imposed sleep restriction on performing complex visual tasks: Evidence from comparative visual search. J Vis. 2012 Jul 26;12(7). pii: 14. doi: 10.1167/12.7.14. Print 2012.

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