Mis en place en 2017, le Nutri-score, qui a été adopté par sept pays européens, fait peau neuve en 2024, avec un nouvel algorithme censé mieux protéger le consommateur. Faut-il s’y fier pour choisir ses aliments au supermarché ?
Grâce à la biologiste Viviane Schaller et au pharmacien Bernard Christophe, on sait aujourd'hui que la France minimise l'ampleur et les conséquences de la maladie de Lyme transmise par les tiques, que les tests diagnostiques actuels ne sont pas fiables, et que les traitements sont peu efficaces. Mais l'Etat avait choisi une forme de déni en poursuivant ces deux lanceurs d'alerte devant le Tribunal de Strasbourg.
L'article que nous avions consacré à cette affaire, que vous pouvez lire ici, se terminait ainsi : « Ce procès, à travers la révélation d’un vrai problème de fond, met une fois de plus clairement en évidence la collision frontale des 2 logiques qui s’opposent : la logique administrative, mécanique, et brutale de la Sécurité Sociale et de la Pharmacie, qui applique la Loi à la lettre ; et la logique humaine et empathique des inculpés, qui respecte l’esprit de la Loi. »
Nous avons appris ce matin que c’était la logique administrative et brutale de la Sécurité sociale qui avait gagné devant le Tribunal de Strasbourg en première instance. Viviane Schaller a été reconnue coupable d'escroquerie et condamnée à 9 mois de prison avec sursis ainsi qu’à payer une amende de 288 000 euros au titre de préjudice à la CPAM. Elle a été relaxée des autres chefs d'accusation.
Bernard Christophe, également condamné à 9 mois de prison avec sursis, a pour sa part été reconnu coupable d'exercice illégal de la médecine et de commercialisation de médicaments sans autorisation de mise sur le marché. Il doit également payer 10 000 euros de dommages et intérêts à l'ordre des pharmaciens.
Bernard Christophe et Viviane Schaller entendent faire appel, ne renonçant pas à ce que leur logique humaine et empathique puisse être entendue. Nous les soutenons et vous tiendrons au courant de la suite.