Lorsque l’on souhaite manger sainement mais que l’on ne veut pas renoncer au plaisir des aliments croustillants, l’airfryer - la friteuse à air chaud - apparaît comme une bonne alternative pour préparer des frites avec un minimum de matières grasses. À LaNutrition, nous avons voulu savoir si les airfryers sont réellement plus sains qu’une friteuse. On vous explique tout.
Pour prévenir ou ralentir la maladie d’Alzheimer, les scientifiques recommandent actuellement de bouger plus et de prendre des oméga-3. Deux études récentes viennent pourtant semer le doute.
La première étude portait sur les effets de l’exercice physique. 1 635 volontaires de 70 à 89 ans ont participé à un programme incluant de la marche, des exercices de résistance et d’assouplissement. Au cours de ce programme de 24 mois, les chercheurs ont évalué les fonctions cognitives des participants.
Lire : Alzheimer : 9 facteurs de risque sur lesquels on peut agir
Contrairement aux résultats attendus, une activité physique modérée n’améliore pas les connaissances par rapport au programme contrôle. « La fonction cognitive est restée stable sur 2 ans pour tous les participants. Pour autant nous ne pouvons pas exclure que les deux interventions ont réussi à maintenir les fonctions » explique un des auteurs. Mais pas d’amélioration.
L’autre analyse s’est penchée sur les supplémentations alimentaires. Plus de 4000 participants d’environ 70 ans ont reçu selon leur groupe différents compléments : un placebo, des oméga-3 (DHA, 350 mg), de la lutéine/zéaxanthine (antioxydants présents en grande quantité dans les légumes colorés) et un mélange oméga-3 et lutéine/zéaxanthine.
Plusieurs tests ont été réalisés pendant 5 ans. Le but : vérifier ce que suggéraient les précédentes études, à savoir que les régimes riches en acides gras oméga-3 protègeraient contre le déclin cognitif.
Lire : Alzheimer : trop de médicaments inutiles et dangereux
Résultat : pas de progrès significatifs de la fonction cognitive chez les participants supplémentés. Peut-être en raison d’un démarrage trop tardif, la supplémentation sur 5 ans n’étant pas assez longue pour ralentir le processus de vieillissement cérébral.
Malgré ces observations, gare à toute interprétation hâtive : si les chercheurs « ont échoué à démontrer d’avantages cognitifs notables, ces résultats ne doivent pas nier l’influence du mode de vie chez les personnes âgées » prévient l’éditorial de l’étude.
Source :
Age-Related Eye Disease Study 2 (AREDS2) Research Group. Effect of Omega-3 Fatty Acids, Lutein/Zeaxanthin, or other Nutrient Supplementation on Cognitive Function: The AREDS2 Randomized Clinical Trial. JAMA, 2015