Des perturbations du microbiote peuvent favoriser le développement de cancers. C’est pourquoi des chercheurs veulent aider les patients dans leurs traitements en agissant sur leur flore intestinale.
Les chercheurs de l’hôpital général du Massachusetts, à Boston, ont mis en évidence le lien entre la vitamine D et le risque d’infections respiratoires. Selon eux, les nouveaux-nés qui ont un faible taux de vitamine D auraient plus de risques de souffrir d’infections que ceux qui ont un taux élevé.
Pour en arriver à ces conclusions, les auteurs ont suivi lus de 922 nouveaux-nés. Leur taux de vitamine D a été déterminé à partir d’échantillons de sang prélevé dans le cordon ombilical.
Résultat : le niveau moyen de vitamine D de l’ensemble des participants est de 44 nanomoles par litre (nmol/L). 20 % des nouveaux-nés ont une déficience importante de vitamine D (moins de 25 nmol/L). Ceux qui ont les taux les plus faibles de vitamine D (inférieurs à 25 nmol/l) ont deux fois plus de risques de développer une infection respiratoire que ceux qui ont les taux les plus élevés (supérieurs à 75 nmol/L).
Ces résultats suggèrent que « l’exposition au soleil ou la supplémentation en vitamine D de la mère durant la grossesse pourrait être la solution pour lutter contre les infections respiratoires du nouveau-né », concluent les scientifiques.
Carlos A. Camargo, Jr, Tristram Ingham, Kristin Wickens, Ravi Thadhani, Karen M. Silvers, Michael J. Epton, G. Ian Town, Philip K. Pattemore, Janice A. Espinola, Julian Crane ; Cord-Blood 25-Hydroxyvitamin D Levels and Risk of Respiratory Infection, Wheezing, and Asthma. PEDIATRICS, published online December 27, 2010.