Cure de raisin, thé vert à gogo, plantes dépuratives... la détox est à la mode, dans un monde de plus en plus pollué. Pour quelle efficacité ?
Conseils minceur
Les fast-foods, la sédentarité, la pollution accusés de favoriser les cancers de l'enfant.
Le nombre de cancers de l’enfant aurait augmenté de 40% au Royaume-Uni, au cours des 16 dernières années, selon des chiffres publiés par l’association Children with Cancer UK. L’incidence du cancer du côlon a bondi de 200% au cours des 18 dernières années.
En France, où la population est sensiblement de la même taille, on ne dispose pas de chiffres récents précis. Les données disponibles font cependant apparaître également une augmentation des taux de cancer de l’enfant qui serait plus modeste.
Les spécialistes estiment que la restauration rapide, le manque d'exercice, ou encore la pollution ont contribué à la hausse constatée au Royaume-Uni.
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L’incidence du cancer de la thyroïde a elle aussi fortement augmenté (elle a été multipliée par 2), mais cela pourrait, comme dans d’autres pays, être lié à un diagnostic plus large et pas toujours utile.
Selon Alasdair Philips, conseiller scientifique de Children with Cancer UK il semble y avoir «une corrélation entre la progression des cancers et le mode de vie des jeunes. Nous avons parfois l’impression de mener une bataille perdue d’avance.»
Parmi les facteurs environnementaux cités, il y a la pollution environnementale, les pesticides et d’autres composés suspects. Il y a aussi l’attrait des jeunes pour les fast-foods, les fritures, d’autant que les opérateurs ciblent cette population. Or les viandes grillées renferment des composés toxiques et/ou cancérogènes en cause dans les cancers du côlon. Les auteurs de ce travail s’inquiètent aussi de la généralisation des téléphones.
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Cependant, les enfants représentent moins de 1% de tous les cas de cancer au Royaume-Uni.
Malgré la hausse des cas de cancer chez les jeunes, 80% d’entre eux sont en vie 5 ans plus tard.
L’avis de LaNutrition.fr : Beaucoup de cancers de l’enfant trouvent leur origine avant la conception, dans des erreurs ou dommages génétiques transmises lors de la fécondation. Cependant, pour les cancers plus tardifs, l’environnement joue un rôle certainement important. Parmi les facteurs que l’on peut modifier à la maison, il y a l’alimentation, l’exercice physique et la prévention des toxiques : aliments bio, pas d’insecticides ni de pesticides dans la maison ou le jardin, usage restreint des téléphones…
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