Qu'est-ce que l'aromathérapie ?

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 04/12/2009 Mis à jour le 25/02/2017
L'essentiel
Les plantes recèlent de nombreux bienfaits pour notre santé. Des bienfaits qui passent aussi par les huiles essentielles. Qu'est-ce que l'aromathérapie et que peut faire pour vous cette médecine millénaire ? La réponse avec LaNutrition.fr.

L'aromathérapie remonte à l’Egypte et à la Perse antiques. Le terme aromathérapie signifie traitement des maladies par les arômes végétaux, c’est-à-dire les huiles essentielles.

Les huiles essentielles, comme leur nom ne l’indique pas, ne sont pas des corps gras mais des substances odorantes volatiles contenues dans les végétaux. On les trouve aussi bien dans les fleurs, les feuilles, les fruits que dans les écorces, les graines ou les racines. Elles sont généralement extraites par distillation à la vapeur excepté les essences d’agrumes, obtenues par expression (les zestes sont brisés mécaniquement, libérant les essences).

La quantité d’huile essentielle obtenue varie selon la plante, ce qui justifie parfois un prix très élevé. Ainsi, pour obtenir 1 kg d’huile essentielle, il faut 100 kg de lavande ou de genièvre, 500 kg de thym ou de camomille, ou encore 3 tonnes de violette !

Les huiles essentielles sont des produits complexes, contenant pour la plupart, plusieurs centaines de constituants (phénols, alcools, aldéhydes, esters, terpènes, cétones), la palme semblant revenir à l’huile essentielle de sauge, avec 300 molécules aromatiques actives répertoriées. De leur composition chimique découlent leurs propriétés thérapeutiques.

Les huiles essentielles à la place des antibiotiques

Les huiles essentielles sont d’une redoutable efficacité contre les bactéries mais aussi contre les virus et de ce fait, trouvent leur place dans le traitement de bon nombre d’affections courantes. Elles peuvent permettre de se passer des antibiotiques, mieux elles en ont souvent les avantages, sans les inconvénients.

La surconsommation et la prescription abusive ont engendré des phénomènes d’accoutumance et de résistance aux antibiotiques, toujours de plus en plus puissants et donc de plus en plus « perturbants » pour nos défenses naturelles. En effet, notre flore intestinale est largement impliquée dans notre immunité. Un antibiotique détruit sur son passage les bons germes, comme les mauvais. Conséquence : notre immunité est affaiblie et la situation s’aggrave avec les prises répétées.

Ces problèmes soulevés par l’abus des antibiotiques amènent de plus en plus de médecins à recommander l’usage des huiles essentielles.

  • Les huiles essentielles ne sont pas antibiotiques mais « eubiotiques » (qui favorisent la vie). En respectant la flore intestinale, elles n’engendrent aucune perturbation immunitaire.

  • Elles ne connaissent pas ou très peu de germes résistants. En effet, la complexité chimique d’une huile essentielle, complexité d’ailleurs accrue par l’usage simultané de plusieurs huiles, complique énormément la tâche aux bactéries qui peuvent difficilement développer une résistance.

  • Elles traitent également « le terrain ». Bronchites à répétition, otites ou angines etc… traduisent un déséquilibre de l’organisme. En personnalisant le choix des huiles essentielles, on ajuste le traitement à l’individu et non seulement on guérit mais on favorise l’auto-guérison, en rétablissant une situation physiologique saine.

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