Des fibres, des substances anti-cancer… et beaucoup d’eau ! A privilégier quand on cherche à perdre du poids.
Il est cultivé 11 mois par an et se trouve dans les magasins tout l’année, mais c’est au printemps et en été que le concombre connaît le plus de succès. Avec le retour des beaux jours et des salades, les consommateurs sont séduits par la fraicheur de ce légume.
Outre cet effet rafraichissant et désaltérant, y’a-t-il vraiment un intérêt nutritionnel à manger du concombre ? De moins en moins… Explications.
A l’origine, le concombre était un légume amer. En effet comme beaucoup de plantes de la famille des cucurbitacées, le concombre contient naturellement des curcubitacines, en l’occurrence la cucurbitacine C. Ces cucurbitacines ont des propriétés anti-inflammatoires et peuvent, in vitro, inhiber la croissance des cellules cancéreuses. C’est le principal atout santé du concombre qui est par ailleurs plutôt pauvre en vitamines et minéraux.
Mais la cucurbitacine est aussi la substance qui confère son amertume au concombre, un goût pas forcément apprécié par les consommateurs.
Conséquence : les semenciers ont tendance à sélectionner des plants qui répriment l’amertume, donc la cucurbitacine C. C’est le cas du concombre star des étals : le concombre hollandais, cette variété longue et lisse que l’on trouve le plus fréquemment. Ce dernier possède en effet un gène bitter free qui empêche la plante de synthétiser la cucurbitacine. Résultat : un concombre pas amer, mais dépourvu de ses vertus originelles.
Si vous souhaitez bénéficier des atouts santé du concombre, optez plutôt pour les variétés courtes et amères. Si le goût ne vous rebute pas, vous y trouverez plus d’atouts que dans les concombres hollandais qui inondent le marché…