Poulet et agronomie

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 02/08/2010 Mis à jour le 21/11/2017
Choisir ses aliments

Quelles sont les différentes variétés de poulets?

 

Le poulet appartient à la famille des gallinacés. Son nom scientifique est « Gallus gallus ». C’est une jeune volaille d’élevage, mâle ou femelle, que l’on abat entre sept et douze semaines environ.

 

Le poulet est la volaille la plus consommée. Il en existe à tous les prix. Celui-ci est en fonction de la qualité et donc des conditions d'élevage, plus ou moins intensif.

Poulets " quatre-quarts " : Ils sont produits en batterie (20 000 à 30 000 bêtes coexistent par bâtiment); sont abattus très jeunes, au maximum à 45 jours ; d'un poids de 1 kg environ ; et nourris de farines animales. Ils reçoivent des antibiotiques également pour cause de rendement rapide. Ils ont des os flexibles, une chair fade et molle.

Poulets dits " de marque " : Ils sont élevés plus ou moins dans les mêmes conditions ; abattus au minimum à 50 jours, au maximum à 65 jours ; d'un poids de 1,2 à 1,8 kg ; et mieux conformés, car plus vieux.

Poulets " Label rouge " : ils viennent d'élevage plus petits (6 000 bêtes au maximum par bâtiment) ; sont mieux nourris, car le label exige 70 % de céréales, 25 % de farines riches en protéines végétales, un apport minéral ; doivent être âgés de 12 semaines au minimum pour être abattus : leur chair est beaucoup plus savoureuse.

Poulets " Label rouge fermier " : ils sont d'abord nourris de la même façon en batterie (4 000 bêtes par bâtiment) ; sont ensuite en semi-liberté : ce sont les seuls à jamais avoir vu le soleil ; ils sont abattus au même âge ; ils pèsent jusqu'à 2 à 2,5 kg : beaucoup de ces poulets bénéficient maintenant d'une Indication Géographique Protégée (IGP).

Poulets de Bresse : ils sont élevés selon la tradition (dans un poulailler pendant 35 jours, puis en liberté pendant 9 semaines) ; sont nourris de céréales et de produits laitiers ; ils ont une saveur incomparable et une chair très ferme ; ils sont les seuls à posséder une appellation d'origine contrôlée (A.O.C) : elle garantit leur qualité et justifie leur prix toujours élevé.

Le coq : Mâle de la poule, il est devenu encore plus rare qu'elle. Il n'existe presque plus de coqs reproducteurs de race dite "de chair " car il n'y a presque plus d'élevages fermiers.
Les plats comme le "coq au vin" sont maintenant préparés soit avec des poulets, soit avec des poules de réforme.

Le coquelet : Il s'agit d'un très jeune poulet âgé de 4 semaines et pesant 500 à 600 g.
La chair est sans saveur, très molle.

Le chapon : C'est un jeune coq castré. Il est engraissé selon une méthode bien précise et condamné à l'immobilité ; il accumule un maximum de graisse et une chair particulièrement fine.
Les chapons sont commercialisés en Décembre. Ils furent longtemps l'apanage de la Bresse : ceux qui en viennent bénéficient d'une A.O.C. D'autres régions en produisent car ils sont devenus très à la mode.

 

La qualité de la volaille française

 

 

Aucune volaille française élevée pour sa chair n’est élevée en batterie

 

Élevé en batterie signifie en cage. Seules les poules pondeuses sont élevées dans ces conditions. Toutes les volailles françaises sont élevées au sol, dans des bâtiments aux conditions d’hygiène contrôlées, où elles disposent de l’espace nécessaire pour circuler librement. Les volailles fermières Label Rouge et issues de l’Agriculture Biologique ont par ailleurs accès à des espaces en plein air dès que l’emplumement le permet. Les volailles ont un accès constant à de l’eau fraîche et à des aliments qui concourent à une croissance harmonieuse.

 

Aucune volaille élevée en France ne consomme de farines animales

 

Les farines animales sont interdites en Europe depuis novembre 2000.
Depuis près de 50 ans, aucune hormone de croissance n’a été utilisée par les éleveurs de volailles françaises.

En trois décennies, le temps requis pour élever la volaille a été sensiblement réduit en France. Cette évolution est due au développement de nouvelles lignées génétiques, à l’amélioration de la nutrition animale, à la prévention des maladies, et non à l’administration de substances telles que les hormones de croissance.

 

Les antibiotiques sont utilisés uniquement pour traiter les maladies

 

Dans les élevages français, les antibiotiques ne sont jamais utilisés de manière préventive. Ils sont toujours soumis à prescription médicale.

En outre, les éleveurs ont l’obligation de respecter une période de retrait assurant que tout résidu est totalement éliminé par l’animal avant sa mise sur le marché.

Enfin, la volaille fait l’objet de divers contrôles effectués par les services vétérinaires de l’administration, qui confirment la qualité et la salubrité de la viande.

Le "Label Rouge"

Pour garantir une qualité supérieure de poulet, un label a été créé : le "Label Rouge". Celui-ci est homologué par le ministère de l’Agriculture et existe depuis les années 60. Il garanti notamment un élevage en plein air et d’une durée supérieure à celle d’un produit standard. Ces poulets sont par ailleurs exclusivement nourris de végétaux, vitamines et minéraux, dont un minimum de 75 % de céréales. Toutes ces conditions, ainsi que la qualité supérieure des poulets Label Rouge, sont contrôlées régulièrement par un organisme homologué par le ministère de l’Agriculture.

Le poulet de Bresse

En France, la référence en terme de qualité reste le poulet de Bresse. C’est le seul à bénéficier d’une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Celui-ci est élevé en plein air et bénéficie d’un espace d’au moins 10 m² par poulet. La qualité de son alimentation le distingue aussi des autres poulets.

La sélection

Publicité

Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.

Découvrir la boutique logo Nutrivi

A découvrir également

Back to top