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Selon une étude récente, une alimentation à index et charge glycémiques élevés est associée à un risque accru d’infection par la bactérie H. pylori, un facteur de risque connu du cancer de l’estomac.
L’infection à Helicobacter pylori touche environ 50% de la population mondiale : il s’agit de l’infection bactérienne chronique la plus répandue. H. pylori colonise la muqueuse gastrique dont elle perturbe l’équilibre. Cette bactérie est à l’origine de gastrites chroniques et d’ulcères, et elle est impliquée dans 80 % des cancers de l’estomac. En conséquence, H. pylori est classée comme un carcinogène pour l’homme par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Le régime alimentaire influence le risque de contracter l’infection à H. pylori. Des résultats antérieurs ont montré que les personnes qui ont un régime riche en céréales et en légumes sont plus épargnées par cette infection. En revanche, une alimentation riche en glucides et en produits sucrés la favorise. D’ailleurs, les personnes atteintes de diabète de type 2 seraient plus touchées par la bactérie H. pylori.
Dans une nouvelle étude parue dans la revue Nutrition, des chercheurs se sont intéressés à l’association entre l’ index glycémique (IG) et la charge glycémique de l’alimentation et le risque d’infection à H. pylori.
Les habitudes alimentaires de 153 personnes infectées par Helicobacter et de 306 personnes non infectées ont été recueillies grâce à des questionnaires alimentaires. Les chercheurs ont ensuite calculé l’index et la charge glycémiques de l’alimentation des participants.
Les chercheurs ont pu associer une alimentation avec un index et une charge glycémiques hauts avec un risque significativement plus élevé d’être porteurs de la bactérie H. pylori. Les résultats indiquent notamment que les personnes qui consomment le plus de pain et de produits céréaliers raffinés sont plus susceptibles d'être porteuses de la bactérie H. pylori, par rapport aux participants qui en consomment le moins.
Selon les chercheurs, des apports élevés en glucides augmentent la glycémie et diminuent le pH gastrique : ceci perturberait la sécrétion du mucus et la muqueuse gastrique qui constituent des facteurs de protection contre les micro-organismes pathogènes. De plus, le retard de la vidange gastrique consécutif à une augmentation des apports en glucides peut également être impliqué dans l’infection bactérienne.
On sait qu’éradiquer les infections à H. pylori permettrait de réduire l’incidence du cancer de l’estomac. Pour limiter le risque d’être infecté, l’adoption d’un régime alimentaire à IG faible à modéré est une bonne option. Il faut donc mettre l’accent sur les fibres, les légumes et céréales complètes et éviter les produits sucrés, ultra-transformés ainsi que les boissons sucrées. L’huile d’olive permettrait également de prévenir et combattre H. pylori. Limiter la consommation de sel permet aussi d'éviter de stimuler la croissance de cette bactérie.
Certains chercheurs plaident pour un dépistage systématique d'Helicobacter suivi d’un traitement (généralement des antibiotiques) le cas échéant. Sachez qu’il est généralement peu probable d’être infecté une deuxième fois par cette bactérie.
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