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Plus un cerveau est gros, complexe et actif, comme celui des mammifères, plus il a besoin d’être rafraîchi par des bâillements longs et puissants.
Nous bâillons environ cinq à dix fois par jour. Ce geste involontaire se développe dès l’âge embryonnaire. Les humains ne sont pas les seuls à bâiller : de nombreuses espèces de vertébrés bâillent aussi, comme les chimpanzés, les chats, les lions, mais aussi des oiseaux (oie, corbeau, perruche…).
Selon une idée reçue, le bâillement servirait à apporter plus d’oxygène au sang, mais c’est faux. En fait, il sert à « rafraîchir » le cerveau quand il chauffe trop. D’après l’université d’Utrecht, « Grâce à l'inhalation simultanée d'air frais et à l'étirement des muscles entourant les cavités buccales, le bâillement augmente le flux de sang plus froid vers le cerveau, et a donc une fonction thermorégulatrice. » La température du cerveau diminue ainsi après un bâillement.
La température joue donc un rôle dans les bâillements. Par exemple, les chercheurs ont constaté que l’on bâille rarement en tenant un sac froid contre sa tête ou son cou. Mais l’activité des neurones produit aussi de la chaleur. C’est pourquoi on peut se demander si le bâillement dépend des caractéristiques du cerveau d’un animal.
Pour cette recherche internationale parue dans la revue Communications Biology, les chercheurs ont étudié plus d’une centaine d’espèces de vertébrés : 55 espèces de mammifères (dont l’homme) et 46 espèces d’oiseaux. Les scientifiques sont allés dans des zoos avec des caméras dans l’espoir de capter des animaux en train de bâiller. Ils ont ainsi enregistré plus d’un millier de bâillements.
Ensuite, les chercheurs ont rapproché la durée des bâillements avec des données sur le cerveau des animaux. Ils ont trouvé que la durée du bâillement est liée à la masse du cerveau et au nombre de neurones dans le cerveau.
Le cerveau doit fonctionner à une certaine température pour une efficacité optimale. Si la température augmente, l’attention de l’individu diminue. Les mammifères et les oiseaux utilisent donc le bâillement pour augmenter leur état d’alerte.
Les chercheurs ont aussi trouvé que, à taille égale, les mammifères avaient des bâillements plus longs que les oiseaux. D’après les auteurs, il y aurait plusieurs raisons à cela :
Par conséquent, plus un cerveau est gros, complexe et actif, plus il a besoin d’être rafraîchi par des bâillements longs et puissants. Donc si vous voyez quelqu’un bâiller (attention c’est contagieux !), ce n’est pas forcément par ennui ou impolitesse, mais juste pour rester bien attentif…
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