Les graisses saturées mauvaises pour le cerveau

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 21/05/2012 Mis à jour le 10/03/2017
Les graisses saturées seraient mauvaises pour les fonctions intellectuelles comme la réflexion et la mémoire.

Des chercheurs de l'école de santé publique de Harvard et de l'hôpital de Brigham ont voulu connaître la relation entre la préservation des fonctions intellectuelles et les apports alimentaires en graisses.

Plus de 6 000 femmes âgées d'au moins 65 ans ont donc été suivies pendant presque dix ans. Leurs habitudes alimentaires ont été notées et des tests cognitifs ont été effectués dans le but d'examiner les fonctions intellectuelles telles que la réflexion, la mémoire ou la fluidité verbale.

Les chercheurs ont ainsi constaté que l'apport total quotidien en graisses alimentaires n'avait pas de lien avec l'évolution des performances intellectuelles avec l'âge. Néanmoins, plus les apports en graisses saturées sont élevés, moins les performances intellectuelles sont bonnes avec le temps. Inversement, un apport élevé en acides gras monoinsaturés semble protéger les fonctions cérébrales.

Olivia Okereke, directrice de l'étude, déclare : "en observant les changements cognitifs, nous avons trouvé que l'apport total en graisses n'avait pas vraiment d'importance mais nous avons aussi trouvé que le type de graisses était important." Elle signale ensuite qu'un déclin même léger des performances cognitives augmente le risque de démence ou de maladie d'Alzheimer.

Les graisses saturées sont retrouvées dans les graisses animales comme celles de la viande ou des produits laitiers (beurre). Les graisses monoinsaturées se retrouvent plutôt dans certaines huiles végétales comme l'huile d'olive ou les avocats.

Retrouvez notre dossier "Bonnes et mauvaises graisses".

Référence : Okereke, O. I., Rosner, B. A., Kim, D. H., Kang, J. H., Cook, N. R., Manson, J. E., Buring, J. E., Willett, W. C. and Grodstein, F. (2012), Dietary fat types and 4-year cognitive change in community-dwelling older women. Ann Neurol.. doi: 10.1002/ana.23593.

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