Aussi connue sous le terme d’« hormone du sommeil », la mélatonine est une molécule naturellement produite par l’organisme. Des études suggèrent qu’elle pourrait jouer un rôle dans la prévention et le traitement du cancer.
Cancer
Des injections d'un type particulier de testostérone permettraient de maigrir et de gagner de la masse musculaire chez les hommes qui manquent de testostérone.La perte de poids serait particulièrement importante au niveau de la taille.L'étude est conduite et financée par un laboratoire pharmaceutique.
Le déficit en testostérone lié à l'âge chez l'homme est appelé l'andropause. L'andropause se veut l'équivalent masculin de la ménopause mais la chute hormonale étant beaucoup moins brusque les symptômes apparaissent progressivement, ce qui a conduit ce concept à être peu reconnu dans le milieu médical français. Néanmoins, lorsque le taux de testostérone est bas (on parle d'hypogonadisme) et que la personne présente des symptômes, la plupart des médecins endocrinologues acceptent de prescrire une thérapie hormonale substitutive à base de testostérone.
Le traitement de référence consiste en l'administration de testostérone, soit en gel cutané, soit en patch, soit par voie intramusculaire toutes les 3 semaines. De nombreuses études ont mis en évidence un bénéfice de ce type de traitement sur la composition corporelle avec notamment une perte de masse grasse et un gain de masse musculaire.
Dans une nouvelle étude, des chercheurs allemands ont suivi 255 hommes âgés en moyenne de 61 ans et atteints d'hypogonadisme qui ont reçu pendant 5 ans des injections d'une forme de testostérone à action prolongée (NEBIDO) : les deux premières injections à 6 semaines d'intervalles puis les injections suivantes à 12 semaines d'intervalle.
Résultat : sans aucun changement alimentaire la perte de poids a été de 16 kg en moyenne. En particulier il semble que c'est la graisse située au niveau abdominal qui a le plus diminué avec une diminution du tour de taille de 8,8 centimètres en moyenne. L'auteur de l'étude, le Pr Saad explique : "l'obésité diminue la production de testostérone et un faible taux de testostérone favorise le développement de l'obésité, c'est un cercle vicieux."
Une autre étude présentée lors du même congrès montre en effet que la prise de poids, mais aussi l'apparition d'une dépression sont deux événements à l'origine d'une baisse du taux de testostérone chez l'homme.
Référence : The Endocrine Society's 94th Annual Meeting in Houston 2012 June. Pr Farid Saad.
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