Aussi connue sous le terme d’« hormone du sommeil », la mélatonine est une molécule naturellement produite par l’organisme. Des études suggèrent qu’elle pourrait jouer un rôle dans la prévention et le traitement du cancer.
On sait que le vin rouge réduit les risques d’athérosclérose, de maladies cardiovasculaires et d’atteintes cérébrales. Des chercheurs de la Kaiser Permanente, une organisation de santé californienne, ont voulu savoir si le vin rouge a un effet sur le cancer du poumon.
L’étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology Biomarkers a réuni les données d’un programme de grande envergure appelé Californie Men’s Health Study, comprenant 84 170 hommes âgés de 45 à 69 ans. Au bout de 6 ans, 210 cancers du poumon se sont déclarés. Les chercheurs ont remarqué que la consommation modérée de vin rouge était associée à une réduction du risque de cancer du poumon, en particulier chez les fumeurs.
Les fumeurs qui boivent au moins un verre de vin rouge par jour ont eu 60% de risque en moins par rapport aux fumeurs qui ne boivent pas.
Mais le meilleur moyen pour éviter un cancer du poumon reste encore d’arrêter de fumer. En effet, les fumeurs, qu’ils boivent du vin rouge ou pas ont toujours plus de risque que les non fumeurs.
Les chercheurs précisent que ces résultats ne sont valables que pour le vin rouge. Les autres alcools (bières, vin blanc…) n’ayant pas fait baisser le risque de cancer du poumon.
« Le vin rouge est connu pour contenir des niveaux élevés d’antioxydants. Il est riche en resvératrol, un puissant antioxydant présent dans la peau et réputé pour ses effets bénéfiques pour la santé » précise le Dr Chun Chao, l’auteur de l’étude.
Chao, C. CancerEpidemiology Biomarkers and Prevention, October 2008; vol 17: pp 2692-2699.