Certaines substances naturelles peuvent aider à combattre l'inflammation, d'une manière semblable à celle des médicaments anti-inflammatoires, les effets indésirables en moins. Découvrez quels suppléments et à quelle dose.

Le gouvernement britannique veut s’attaquer aux déficits, facteurs de fragilité osseuse.
Le ministre de la santé du Royaume-Uni a annoncé le 3 avril 2022 qu’une étude avait été lancée pour savoir si les aliments et les boissons doivent être enrichis en vitamine D « afin de combler les inégalités en matière de santé ».
Sajid Javid fait référence à des données récentes montrant qu'environ un adulte sur six au Royaume-Uni a de faibles niveaux de vitamine D, une carence qui peut conduire au rachitisme, à l’ostéomalacie et d’autres troubles osseux. Le gouvernement britannique pourrait encourager et faciliter le recours accru aux suppléments de vitamine D.
L'étude intervient après que le gouvernement a choisi de ne pas répéter un programme de distribution gratuite de suppléments de vitamine D aux personnes vulnérables, qui a eu lieu l'hiver dernier. Au cours de l'année précédente, près de trois millions de personnes cliniquement extrêmement vulnérables ont bénéficié d’une cure gratuite de suppléments de quatre mois.
Près de 20% des enfants au Royaume-Uni ont des niveaux de vitamine D inférieurs aux recommandations gouvernementales. Les personnes âgées, celles qui voient peu le soleil et les membres des communautés noire et sud-asiatique sont également plus susceptibles d'avoir des niveaux de vitamine D faibles. Le dossier vitamine D est supervisé le Bureau pour l'amélioration de la santé et les disparités (OHID).
Certains spécialistes pensent que la vitamine D pourrait jouer un rôle dans la prévention des infections au COVID-19 et/ou la prévention des formes graves. Même si l’implication de la vitamine D dans l’immunité innée est bien étayée scientifiquement, les preuves de son intérêt contre le COVID-19 restent mitigées.
Les recommandations officielles britanniques indiquent que les adultes et les enfants devraient envisager de prendre un supplément quotidien de 10 microgrammes de vitamine D ou 400 UI entre octobre et mars. Il est conseillé aux autres groupes à risque d'envisager la prise d’un supplément tout au long de l'année.
En France, l’ANSES recommande de se procurer 15 microgrammes de vitamine D (600 UI) par jour chez l’adulte. Les autorités sanitaires françaises précisent qu’il est « est possible d’assurer un statut satisfaisant en vitamine D par l’exposition au soleil, en pratiquant une activité physique à l’air libre par exemple, et l’alimentation (…). »
En France, selon les seuils retenus, 30 à 80% de la population est en situation de déficit, en particulier à la saison froide.
Cependant, l‘ANSES n’encourage pas la prise de suppléments, précisant simplement que « pour certaines populations comme les nouveau-nés, un apport supplémentaire en vitamine D est nécessaire pour assurer un statut satisfaisant. »
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