La Meilleure Façon de Manger : l’alternative aux conseils nutritionnels officiels

Par Thierry Souccar - Journaliste et auteur scientifique, directeur de laNutrition.fr Publié le 13/05/2015 Mis à jour le 09/04/2018
Point de vue

LaNutrition.fr publie La Meilleure Façon de Manger (MFM) le guide de nutrition pratique pour toute la famille basé sur la science. Pas les lobbies.

« Croire qu’en mangeant moins gras et moins sucré on sera en meilleure santé, c’est aller au-devant de cruelles désillusions. » Pr Walter Willett, Ecole de santé publique de Harvard.

Parce que la cacophonie règne en matière de conseils nutritionnels, qu'on lit et entend tout et n'importe quoi, y compris de la part de nutritionnistes médiatiques, dès 2006, en lien avec les grandes unités de recherche internationales, LaNutrition.fr a développé des préconisations sur l’équilibre alimentaire. Elles ont été mises à jour ces derniers mois et rassemblées dans le nouveau guide La Meilleure Façon de Manger (lire un extrait ICI  >>). Ce guide a deux objectifs :

  • faire bénéficier le grand public des toutes dernières découvertes sur la nutrition, qui trop souvent restent cantonnées dans les revues scientifiques et les congrès, où elles nourrissent les discussions entre chercheurs.
  • proposer une alternative crédible aux recommandations officielles (je préfère dire « étatistes ») qui bénéficient surtout à l’industrie agro-alimentaire, comme les 3 à 4 produits laitiers par jour, ou qui proposent des repères désuets comme le « manger moins gras ».

De fait, en France, les millions dépensés depuis 15 ans pour le Programme national nutrition santé (PNNS) n’y ont pas fait grand-chose : l’obésité, qui touchait 11 % de la population française en 1997, concerne aujourd’hui près de 20% de nos compatriotes. Entre 2000 et 2013, le taux de prévalence du diabète n'a cessé d’augmenter passant de 2,6% à 5,4% de la population. Il a même progressé plus vite que prévu.

C'est la preuve que contrairement à ce que pensent de nombreux médecins et diététiciens, et contrairement à ce que l’on croit dans les ministères, les programmes nutritionnels étatistes ne représentent pas un idéal nutritionnel. Il y a certes de bonnes choses comme l’objectif de relever la consommation de fruits et légumes, ou celui de diminuer la consommation de sel et de sucre, mais aussi des a priori déconcertants, des simplifications abusives et des conseils très surprenants. Ainsi :

• Ils reflètent un état des connaissances suranné : l’idée selon laquelle on peut maigrir en mangeant moins de graisses, et en les remplaçant par des glucides (céréales et pommes de terre essentiellement) est démentie par des centaines d’études scientifiques.

• Ils reposent sur des équivalences abusives : par exemple, l’idée qu’un fruit entier est équivalent à un verre de jus de fruits.

• Ils ignorent de nombreux concepts qui aident les gens à mieux choisir leurs aliments, comme l’index glycémique, préférant la notion totalement dépassée et potentiellement néfaste de « glucides complexes », qui ne profite qu'à l’agro-alimentaire.

• Ils manquent de précision. Par exemple, sur le choix des corps gras, celui du pain, des fruits et légumes…

Les recommandations officielles, qu’elles soient françaises, canadiennes, suisses ou belges restent hélas au moins autant influencées par l’arrière-plan économico-culturel dans lequel baignent ces pays, que par les données scientifiques objectives. En ce sens, ces recommandations récompensent les productions céréalière et laitière ainsi que l’élevage pour la viande, sans oublier les fabricants de produits allégés.

Lire : Comment les recommandations officielles nous ont rendu malades

Les experts qui formulent des recommandations pour la population ont souvent des liens avec l’industrie agro-alimentaire. Par exemple, en France, le principal responsable du Programme National Nutrition Santé en France a longtemps « conseillé » des sociétés ou des filières de l’agrobusiness alors qu’il assumait dans le même temps des fonctions officielles.

Alors qu’est-ce qu’on mange ?

Y a-t-il un modèle alimentaire plus sain et surtout plus fondé scientifiquement que celui qui nous est proposé par les autorités ? La réponse tient dans La Meilleure Façon de Manger (MFM).

Il est le fruit de plusieurs décennies de contacts privilégiés au plus haut niveau de la recherche, de la collaboration de dizaines de biochimistes, d’épidémiologistes, de paléoanthropologues, de nutritionnistes, et de centaines d’heures de travail pour intégrer, synthétiser et adapter les toutes dernières découvertes en nutrition.

Notre objectif a consisté à définir un mode alimentaire protecteur qui puisse convenir à l’ensemble de la population, donc suffisamment souple pour être adopté aussi bien par des amateurs de viande que des végétariens.

Pour la première fois, des concepts sophistiqués, complexes, ont été traduits en recommandations claires, faciles à suivre et appliquer, pour conduire toute la famille à un meilleur état de santé.

Un modèle basé sur la physiologie, l'évolution et les données scientifiques publiées

Pour optimiser les ingrédients de ce nouveau mode alimentaire, nous avons utilisé un modèle basé à la fois sur la physiologie humaine, la paléoanthropologie et les preuves expérimentales, épidémiologiques et cliniques.

La médecine évolutionniste nous apprend que l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies neurodégénératives et l’ostéoporose sont en grande partie liés à la perte des grands équilibres métaboliques, provoquée par les changements alimentaires récents à l’échelle de l’évolution.

Les recommandations alimentaires qui figurent dans ce livre ont pour objectif de rétablir ou préserver ces grands équilibres métaboliques que notre espèce a connus depuis des millions d’années et pour lesquels nous sommes génétiquement faits.

Nous en avons fait 10 règles essentielles à retenir et appliquer au quotidien pour manger mieux, dix piliers. Nous pensons que ces piliers sont les fondations d’une vie saine, longue et durable. Par exemple, la première grande régle est très simple; à elle seule, elle peut corriger bien des écarts, puisqu'elle recommande de préparer ses repas à partir d'ingrédients frais (achetés de préférence pas au supermarché), de limiter les aliments transformés, d'apprendre à mieux cuisiner, de manger en société... Les autres grandes règles vous initient ou vous rappellent des notions fondamentales de nutrition moderne. 

On peut en débattre sur tel ou tel point, mais nous savons qu'en suivant ces règles, vous ne mettez pas votre santé en danger ; vous ne courez aucun risque de maladie ou de carence. Au contraire vous verrez très probablement votre état de forme s’améliorer !

Ces règles ont été déclinées pour chaque famille d'aliments, sous la forme de recommandations souples, non dogmatiques et faciles à suivre en termes de choix des aliments, de portions et de fréquence de consommation. Nous avons tâché dans le même temps de répondre auxquestions qui reviennent le plus souvent et de donner de nombreux exemples de menus. 

Avec La Meilleure Façon de Manger, composer des repas équilibrés et protecteurs devient un jeu d'enfant. C'est en plus un guide complet de nutrition qui fera de vous un vrai spécialiste. Vous pourrez ainsi conseiller vos proches ou vos amis et contribuer à la meilleure santé de vos concitoyens. 

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