Comment vivre 10 ans de plus

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 01/10/2009 Mis à jour le 06/02/2017
Eliminer les principaux facteurs de risque cardiovasculaire permettrait d’allonger de 10 ans l’espérance de vie selon une nouvelle étude britannique.

Si vous voulez vivre plus longtemps, arrêtez de fumer, surveillez votre tension et gardez un œil sur votre cholestérol. Vous pourriez gagner ainsi 10 ans d’espérance de vie selon une étude menée par des chercheurs britanniques.

Les scientifiques ont étudié le lien entre facteurs de risque cardiovasculaires et espérance de vie chez 19 000 hommes qui été suivis pendant 37 ans en moyenne.

Les chercheurs ont identifié le tabagisme, l’hypertension et le cholestérol comme facteurs de risque majeurs de mortalité cardiovasculaire.

En moyenne un homme de 50 ans qui fume et qui présente un taux de cholestérol élevé et une tension supérieure à la normale possède une espérance de vie de 74 ans. Le même homme non fumeur présentant une tension et un taux de cholestérol considéré comme normal peut espérer vivre 83 ans en moyenne, soit presque 10 ans de plus !

En étudiant ces trois facteurs de risques isolément, les chercheurs ont constaté une différence d’espérance de vie de :

- 6,3 ans entre un fumeur et un non fumeur

- 5,2 ans entre un homme souffrant d’hypertension et un homme à la tension normale

- 1,9 an entre un homme présentant une hypercholestérolémie et un homme avec un taux de cholestérol normal.

La bonne nouvelle comme le soulignent les chercheurs c’est que l’ont peut agir sur chacun de ces facteurs de risque : « De petits changements effectués dans la quarantaine ou la cinquantaine peuvent prolonger la vie d’une décennie, soutiennent les chercheurs. » « Et bien que l’étude traitait spécifiquement des hommes, on peut s’attendre à ce que l’effet soit semblable chez les femmes », précisent les auteurs.

Clarke R, et al, Life expectancy in relation to cardiovascular risk factors: 38 year follow-up of 19,000 men in the Whitehall study, British Medical Journal, 16 septembre 2009, 339:b3513.

A découvrir également

Back to top