Borréliose de Lyme : manifestation le 12 mars au ministère de la Santé

Par Thierry Souccar - Journaliste et auteur scientifique, directeur de laNutrition.fr Publié le 24/02/2014 Mis à jour le 10/03/2017
Lyme sans Frontières dénonce le « silence coupable et l’inertie de la Ministre de la santé qui a été interpelée à de nombreuses reprises depuis bientôt un an par des courriers de malades atteints de la borréliose de Lyme ! »

L'association appelle les malades de la borréliose de Lyme, leurs proches et le personnel soignant à manifester devant le ministère de la Santé le 12 mars à 14h00. 

La maladie de Lyme est une maladie infectieuse souvent chronique et handicapante, transmise par les tiques et probablement aussi par les rapports sexuels et les transfusions sanguines. Elle touche des dizaines de milliers de personnes en France. Le diagnostic et les traitements sont compliqués par l’ignorance des médecins, le manque de fiabilité des tests et l’absence de mobilisation des pouvoirs publics.

Lire : Lyme sexuellement transmissible ?

Lyme sans Frontières dénonce «  le laxisme des ministres de la santé successifs depuis plus de 20 ans, interpellés sur le sujet par des députés, sénateurs, divers lanceurs d’alerte ainsi que par des associations ou plus simplement par les malades eux-mêmes ! » L’association s’indigne de voir des médecins qui cherchent des moyens de soulager, poursuivis en justice ! 

Le 12 mars 2014, l’association Lyme Sans Frontières, accompagnée de son avocate, Me Catherine Faivre, déposera en mains propres, de nouveaux témoignages de malades qui souhaitent se faire entendre !

Elle invite donc tous les malades qui le peuvent, adhérents ou non à une association, et leurs proches, à manifester leur indignation:

L’association exige que la Ministre de la Santé réunisse très vite autour d’une table, autorités de santé, infectiologues et médecins, chercheurs et associations de patients, afin de :

  • Promouvoir la recherche concernant les tests sérodiagnostics reconnus non fiables par les scientifiques ainsi que la révision des critères diagnostiques.
  • Revoir les protocoles de soins préconisés par la conférence de consensus de 2006, qui sont à ce jour en pleine contradiction avec les données médicales acquises sur ce point.
  • Reconnaître la chronicité possible de cette infection, qui fait toujours et encore l’objet d’un déni de la part des autorités de santé, ce qui laisse des malades sans soins adaptés, voire sans soins du tout, en proie à une grande détresse physique, psychique, sociale et professionnelle.
  • Prendre la mesure du risque encouru lors d’échanges transfusionnels ou lors de relations sexuelles, ou de celui encouru par l’enfant in utero lorsque la mère est atteinte de cette infection.
  • Former tous les praticiens : médecins, infectiologues, psychiatres, cardiologues, neurologues, et autres soignants.
  • Lancer enfin une campagne préventive d’information à destination du public.

Le rendez-vous est fixé à Paris le 12 mars 2014 à 14 h au ministère de la Santé, 14, avenue Duquesne dans le VIIème arrondissement (métro Ecole Militaire ou Saint-François-Xavier). 

Lire : Pr Montagnier : Le monde entier est infecté par Lyme

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