Les végétariens ont moins de cancers et de maladies cardiovasculaires

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 24/06/2012 Mis à jour le 10/03/2017
Les végtariens seraient moins touchés par le cancer et les maladies cardiovasculaires que els omnivores.

Les végétariens ont des habitudes alimentaires bien différentes des omnivores. La caractéristique principale de ce régime est l'exclusion de produits d'origine animale partiellement ou complètement. La plupart des végétariens continuent en effet de consommer des produits laitiers et des oeufs. De fait, leurs apports en fibres, fruits et légumes, protéines, graisses saturées et polyinsaturées ont un impact sur la santé.

Une nouvelle méta-analyse (analyse d'un ensemble d'études) a été publiée ce mois-ci avec pour objectif d'examiner une nouvelle fois le lien entre la pratique du végétarisme et le risque de développer un cancer ou une maladie cardiovasculaires. Cette nouvelle analyse inclut notamment des données d'une très large étude Européenne intitulée EPIC.

Les chercheurs montrent dans leur étude que, comparativement aux omnivores, les végétariens ont un risque de mortalité cardiovasculaire diminué de 29%. Pour le cancer le risque est diminué de 18%. La mortalité toutes causes confondues est plus faible de 9% comparativement aux personnes qui ne sont pas végétariennes. Toutefois les végétariens peuvent ête victimes de certaines carences alimentaires et une supplémentation peut s'avérer bénéfique comme le montre cette récente étude sur la vitamine B12 et le système cardiovasculaire.

D'autres études ont montré que les adeptes du végétarisme étaient moins victimes de l'ostéoporose, probablement parce que ce régime préserve mieux l'équilibre acido-basique. Retrouvez tous nos articles et nos conseils sur le végétarisme en cliquant ici.

Référence : Huang T, Yang B, Zheng J, Li G, Wahlqvist ML, Li D. Cardiovascular Disease Mortality and Cancer Incidence in Vegetarians: A Meta-Analysis and Systematic Review. Ann Nutr Metab. 2012 Jun 1;60(4):233-240.

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