Aussi connue sous le terme d’« hormone du sommeil », la mélatonine est une molécule naturellement produite par l’organisme. Des études suggèrent qu’elle pourrait jouer un rôle dans la prévention et le traitement du cancer.
Après le surpoids, le diabète, l'AVC, les glucides raffinés sont maintenant soupçonnés de favoriser certains cancers.
L'alimentation occidentale moderne est riche en glucides raffinés qui présentent un index et une charge glycémiques élevés, peu de fibres, mais beaucoup de calories. De tels aliments sont rapidement digérés et absorbés, et provoquent une hausse rapide du taux de sucre dans le sang, puis un pic d’insuline. Ils favoriseraient différentes maladies de civilisation comme le diabète.
Lire : Diabète, surpoids : 21 chercheurs confirment les bienfaits d'un régime à index glycémique bas
Selon une étude récente, un régime à index glycémique (IG) ou charge glycémique élevés augmenterait aussi le risque de cancer. Des chercheurs de l'université de New York ont étudié les données récoltées depuis les années 1990 auprès de 3100 volontaires. Ils ont recherché des corrélations entre apports en glucides et taux de cancer, en ajustant les résultats par rapport à l’âge et à d’autres facteurs de risque.
Comprendre la différence entre index et charge glycémique
Leurs résultats montrent que la consommation de glucides avec une charge glycémique élevée (chips, frites, pain blanc, etc...) est associée à un doublement du risque de cancer de la prostate. Inversement, une consommation d’aliments à un index glycémique bas (légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes) était associée à une diminution de 67% de risque de cancer du sein. Manger des légumes secs (haricots, lentilles, etc.) diminuait de 32% le risque d’avoir un cancer du sein, de la prostate ou un cancer colorectal. Des cancers qui touchent davantage les personnes en surpoids ou obèses.
Rappelons toutefois qu’il s’agit d’une étude d’observation dont l'effectif était limité, et qui établit donc une association et non un lien de cause à effet. Par ailleurs ces résultats ne sont pas forcément généralisables à l'ensemble de la population car les participants, volontaires, étaient tous blancs. De plus, ils ont rempli eux-mêmes leurs questionnaires alimentaires, ce qui pourrait avoir créer des biais.
Quoi qu'il en soit, ces résultats semblent confirmer ceux d’études précédentes. Une étude récente rapportait en effet un lien entre alimentation à index glycémique élevé et développement du cancer du poumon (3). Tandis que des méta-analyses ont montré le lien entre consommation d’amidon et cancer du sein (3, 4), cancer de la prostate (5), cancer colorectal (6), et cancer de l’estomac (7).
Pour aller plus loin, lire Le régime cétogène contre le cancer (lire un extrait ICI >>)
Références
(1) http://www.medicalnewstoday.com/articles/308679.php
(2) http://www.medicalnewstoday.com/articles/307428.php
(3) Intake of macronutrients and risk of breast cancer. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8637339
(4) Macronutrients, energy intake, and breast cancer risk: implications from different models. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9209858
(5) Macronutrients, fatty acids, cholesterol and prostate cancer risk. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15598953
(6) Macronutrients and colorectal cancer: a Swiss case-control study. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11996466
(7) Macronutrients, fatty acids and cholesterol intake and stomach cancer risk. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19465424