L’insomnie conduirait à la dépression

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 07/04/2008 Mis à jour le 06/02/2017
Une étude allemande révèle que les jeunes adultes qui se plaignent d’insomnie ont plus de risques de souffrir de troubles dépressifs.

Vous avez du mal à vous endormir ? Vous vous réveillez à plusieurs reprises au milieu de la nuit ? Vous êtes éveillé trop tôt le matin ? Prudence : ces troubles du sommeil caractérisant l’insomnie pourraient entraîner des dépressions chez les jeunes adultes. C’est ce que révèlent cette semaine des chercheurs allemands dans la revue Sleep.

Le docteur Jules Angst et ses collègues de l’université de Zurich ont suivi près de 600 jeunes adultes sur une période de vingt ans. Ils se sont alors aperçus que ceux qui se plaignaient de périodes d’insomnie qui duraient plus de deux semaines avaient plus de risque de voir s’installer une dépression consécutive à ces troubles du sommeil. Un facteur loin d’être négligeable : les chercheurs affirment que 50 % à 70 % des insomniaques développent des troubles dépressifs.

« On pense souvent que les troubles du sommeil sont juste un symptômes de la dépression, soulignent les auteurs, cette étude montre qu’en fait l’insomnie pourrait précéder et provoquer les troubles dépressifs. » Une bonne raison pour ne pas prendre les troubles du sommeil à la légère.

Daniel J. Buysse; Jules Angst; Alex Gamma; Vladeta Ajdacic; Dominique Eich; Wulf Rössler, Prevalence, Course, and Comorbidity of Insomnia and Depression in Young Adults Sleep Volume 31 / Issue 4 / April 1, 2008

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