Le bleu de méthylène est une molécule de synthèse dérivée du benzène qui est déjà utilisée en médecine pour diverses indications. Il pourrait participer à un traitement métabolique du cancer. Les explications avec le Dr Laurent Schwartz, qui va publier un livre sur ce sujet.
Après l'appel à la prudence français initié par le Dr David Servan-Schreiber à la mi-juin 2008, c'est au tour d'un groupe international de cancérologues de mettre en garde contre l'utilisation des téléphones portables.
Le groupe de cancérologues américains et français dirigé par le professeur Ronald Herberman de l'Université de Pittsburg en Pennsylvanie ne se prononce pas de manière catégorique mais recommande la prudence. « Les champs électromagnétiques générés par les téléphones portables devraient être considérés comme un risque potentiel pour la santé. Et il n'y a pas eu assez de temps qui s'est écoulé pour avoir des données suffisantes sur les effets biologiques des téléphones cellulaires et autres téléphones sans fil qui aujourd'hui sont universels » précise le groupe.
Ces experts arrivent aux mêmes conclusions que les cancérologues français, réunis autour du Dr David Servan-Shreiber : ne pas laisser les enfants utiliser les téléphones portables, sauf en cas d'urgence et garder les appareils le plus loin possible du corps. « Les enfants en bas-âge sont plus vulnérables aux champs magnétiques à cause de la taille plus petite de leur cerveau ».
Les cancérologues appellent l'industrie de la téléphonie à prendre ses responsabilités. Les fabricants pourraient entre autre faire évoluer la technologie pour proposer des équipements moins risqués. Cependant, les médecins précisent qu'il « n'est pas nécessaire d'interdire cette technologie, mais de l'adapter et de la contrôler afin qu'elle ne se transforme jamais en une cause de maladies ».
Pour tout savoir sur les vrais risques pour la santé de l'utilisation des téléphones portables, consultez le dossier en ligne dans la rubrique Environnement de LaNutrition.fr.