L’exercice physique, la méditation, la musique et les jeux vidéos améliorent les capacités de notre cerveau et nous aide à être "multitâches" dans les moments d’intense concentration.
Dans un article récent du Nouvel Observateur, un journaliste qualifiait cette plante de « poison », en écho à un avis controversé d’une association de consommateurs sur les compléments alimentaires. Mais en fait de poison, l’actée à grappes (Cimicifuga racemosa) pourrait réduire le risque de cancer du sein. C’est la conclusion d’une étude américaine auprès de 949 femmes ayant eu un cancer du sein, et de 1524 personnes en bonne santé. Par rapport aux femmes qui n’avaient jamais pris de l’actée à grappes, celles qui en avaient consommé avaient 60 % de risque en moins de souffrir d’un cancer du sein.
S’agissant d’une étude cas-contrôle, il faut rester prudent dans l’interprétation de ces résultats. Mais plusieurs travaux expérimentaux ont montré que cette plante freine la prolifération de cellules cancéreuses du sein et de la prostate.
Cette étude américaine rapporte que près de 15% des Américaines font appel à des plantes pour lutter contre les bouffées de chaleur et les autres symptômes de la ménopause, en particulier ginseng, trèfle rouge et actée à grappes (sous le nom de Black cohosh). La preuve formelle de l’efficacité de l’actée à grappes contre les bouffées de chaleur n’a pas été apportée, une étude récente concluant qu’elle ne fait pas mieux qu’un placebo.
Référence
Rebbeck TR, Troxel AB. A retrospective case-control study of the use of hormone-related supplements and association with breast-cancer. Int J Cancer. 2007 Apr 1;120(7):1523-8.