Des perturbations du microbiote peuvent favoriser le développement de cancers. C’est pourquoi des chercheurs veulent aider les patients dans leurs traitements en agissant sur leur flore intestinale.
Les chercheurs ont enrôlé 643 femmes de plus de 65 ans et ont évalué les difficultés qu’elles rencontraient dans leur vie quotidienne pour se laver, s’habiller, faire leur toilette ou manger.
En parallèle, les chercheurs ont mesuré les concentrations de sélénium, de vitamine B6 et de vitamine B12 dans le sérum des seniors pour savoir s’il existait un lien entre ces taux et le niveau d’activité.
Verdict : les femmes qui présentent les taux les plus bas sont aussi celles qui rencontraient le plus de difficultés liées à l’âge.
Celles qui ont un taux de vitamine B6 élevé ont 12,8 % de risque de connaître des problèmes pour se laver, s’habiller ou manger ; chiffre qui passe à 17,3 % quand le taux de vitamine B6 chute.
Avec un taux de vitamine B12 correct, ce risque est de 12 % et passe à 16,7 % avec un déficit de vitamine B12.
Enfin pour le sélénium le risque est de 10,8 % avec un bon niveau plasmatique mais passe à 21,6 % quand les seniors manquent de sélénium.
Pourquoi le sélénium et les vitamines B6 et B12 aident-ils à bien vieillir ? « Probablement grâce à leur action anti-oxydante », expliquent les chercheurs. Le stress oxydant peut en effet favoriser l’apparition de ces difficultés liées à l’âge en accélérant le vieillissement des cellules.
Les auteurs concluent que « le statut nutritionnel est un facteur clé à considérer dans le développement de stratégies anti-âge ».