Contrairement à d'autres modes de cuisson plus agressifs, la cuisson à la vapeur permet de conserver certaines propriétés nutritives des aliments et de limiter la production de molécules toxiques. Les explications avec Juliette Pouyat, auteure du livre Le bon choix pour cuisiner.
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) lancé par le gouvernement en 2001 a-t-il atteint ses objectifs ? Pour le savoir l’unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle a mis en place en 2006 l’Etude Nationale Nutrition Santé (ENNS) dont les résultats ont été rendus publics hier.
Les chercheurs ont suivi pendant un an 3115 adultes et 1675 enfants pour surveiller le contenu de leur assiette et leur état de santé. Bilan : malgré quelques signes encourageants, de gros progrès restent encore à faire.
Encore trop peu de fruits et légumes
Objectif du PNNS : 5 fruits et légumes par jour ! Résultat : mitigé. Car si la consommation des adultes est plutôt encourageante, les enfants boudent encore trop souvent les fruits et légumes au profit d’aliments gras et sucrés. L’étude ENNS rapporte que 35 % des adultes et 58 % des enfants sont des petits consommateurs de fruits et légumes avec moins de 3,5 portions par jour, alors que le programme s’était fixé comme objectif de santé publique moins de 45 % de petits consommateurs.
Le sel frôle les limites
Objectif du PNNS: moins de 8 grammes par jour ! Les Français ont-il réussi à réduire leur consommation de sel ? Si chez les enfants les résultats sont encourageants avec des apports moyens de 6,9 grammes de sel quotidiens, les adultes en consomment encore trop avec une moyenne de 8,5 grammes par jour.
Les Français toujours trop gros
Objectif du PNNS : enrayer l’épidémie d’obésité galopante. Si le surpoids chez l’enfant semble se stabiliser, les chiffres de l’obésité chez l’adulte sont encore inquiétants : 1 adulte sur 6 est considéré comme obèse (IMC supérieur à 30). Les chiffres du surpoids restent inquiétants avec près de 57 % des hommes et 41 % des femmes concernés. Les enfants sont 18 % à être en surpoids dont 3,5 % sont obèses, des chiffres comparables à ceux observés au début des années 2000.