La mélatonine, hormone produite par la glande pinéale dans le cerveau, ne cesse de démontrer ses bénéfices. Voici 6 bonnes raisons de ne pas en manquer.

Manger un poisson gras au moins une fois par semaine limiterait le risque de polyarthrite rhumatoïde sur le long terme. C’est la conclusion d’une étude suédoise à paraître dans les Annals of the Rheumatic Diseases.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui se manifeste par une inflammation des articulations qui peuvent se déformer, entraînant parfois une invalidité. Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde présentent aussi un risque plus élevé de maladie cardiaque, d’infections, d’anxiété, de dépression et de leucémie. Environ 1 % de la population française souffrirait de cette maladie, les femmes étant plus souvent touchées. En dépit de facteurs génétiques, le mode de vie pourrait influencer le développement de la maladie.
32 000 femmes nées entre 1914 et 1948, participant à la « Swedish Mammography Cohort », ont été suivies pendant 7 ans. Leur consommation de poisson a été relevée grâce à des questionnaires et les chercheurs ont utilisé les registres nationaux pour identifier les nouveaux cas de polyarthrite rhumatoïde.
Les poissons gras comme le saumon, le hareng, la truite fumée, les sardines ou les maquereaux, contiennent des acides gras oméga-3. Ces molécules favorisent une bonne santé cardiovasculaire ; ils ont aussi un effet anti-inflammatoire, d’où leur intérêt potentiel dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde.
Résultats : Pendant le suivi, 205 femmes ont développé une polyarthrite rhumatoïde. Les femmes qui mangeaient plus de 0,21 g par jour d’oméga-3 provenant de poissons avaient un risque réduit de 52 % de développer la maladie par rapport à celles qui en mangeaient le moins. 0,21 g par jour d’acide gras oméga-3 correspond à une portion par semaine d’un poisson gras, ou quatre portions par semaine d’un poisson maigre comme le cabillaud.
Ces travaux confirment les recommandations nutritionnelles concernant le poisson. En effet, malgré les risques de contamination de certains poissons par le mercure, l’ANSES recommande de manger du poisson deux fois par semaine. Lanutrition.fr recommande aux omnivores de manger 2 à 3 portions de poisson par semaine, dont une provenant d’un poisson riche en oméga-3.
Source
Di Giuseppe D, Wallin A, Bottai M, Askling J, Wolk A. Long-term intake of dietary long-chain n-3 polyunsaturated fatty acids and risk of rheumatoid arthritis: a prospective cohort study of women. Ann Rheum Dis. 2013 Aug 12. doi: 10.1136/annrheumdis-2013-203338.
La mélatonine, hormone produite par la glande pinéale dans le cerveau, ne cesse de démontrer ses bénéfices. Voici 6 bonnes raisons de ne pas en manquer.
Une recette 100 % végétale issue du livre Je mange méditerranéen au quotidien, du Dr Guy Avril.
Téléchargez votre e-magazine d'octobre 2023 réservé aux abonnés. Ce mois-ci nous nous intéressons aux troubles de la thyroïde et aux moyens de soutenir cet organe.