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L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) vient d'émettre un avis concernant la consommation de produits de la pêche : tout en conseillant de manger du poisson deux fois par semaine, elle dresse la liste des espèces à éviter en raison des risques de contamination.
La consommation de poissons et de fruits de mer représente aujourd'hui un dilemne : d'un côté elle permet un apport en acides gras oméga-3, indispensables à la santé. Ainsi, l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque) favorisent le bien-être cardiovasculaire.
D'un autre côté, elle expose à des contaminants comme les PCB et le mercure.
L'agence recommande dans son nouvel avis de s'en tenir à deux portions de poisson par semaine. L’une de deux portions doit provenir de poissons riches en EPA et DHA : saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée. Les espèces tout comme leur provenance doivent être diversifiées.
Sur la base de travaux récents qui montrent que la balance bénéfices/risques penche malgré tout en faveur des oméga-3 du poisson, LaNutrition.fr recommande pour les omnivores 2 à 3 portions de poisson par semaine, dont un en espèce riche en oméga-3, et 2 portions pour les femmes enceintes et les enfants. Les végétariens peuvent se tourner vers d'autres sources d'oméga-3 à longues chaînes comme les oeufs de volaille nourries au lin. Sans oublier que nous disposons des enzymes qui permettent normalement de transformer l'acide alpha-linolénique des graines de lin, des noix ou de l'huile de colza en EPA et DHA (à condition de ne pas consommer trop d'oméga-6). Il faut savoir aussi qu'une consommation modérée de vin est associée à une augmentation du niveau d'EPA, un phénomène mis en évidence par Michel de Lorgeril et son équipe en 2008.
En raison des risques de contamination, l'ANSES indique que certaines espèces doivent être limitées : anguille, barbeau, brème, carpe, silure, lotte (baudroie), loup (bar), bonite, anguille, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon. D’autres doivent même être évitées à cause du risque lié au mercure : espadon, marlin, siki, requin et lamproie.
L’ANSES rappelle aussi quelques règles élémentaires à appliquer chez soi pour limiter le risque microbiologique : respecter la chaîne du froid, les durées de conservation, congeler pendant 7 jours les poissons que l’on veut consommer crus et manger les coquillages dans les deux heures suivant leur sortie du réfrigérateur. Les poissons crus ou insuffisamment cuits sont déconseillés aux personnes fragiles comme les femmes enceintes, les personnes âgées ou immuno-déprimée
Enfin, il faut éviter de consommer des coquillages ramassés n’importe où : privilégiez ceux qui proviennent d’une zone autorisée et contrôlée. Les coquillages qui se sont développés à proximité d'eaux usées peuvent transmettre des maladies humaines, comme l'hépatite A !
Source
ANSES. Avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail relatif aux recommandations sur les bénéfices et les risques liés à la consommation de produits de la pêche dans le cadre de l'actualisation des repères nutritionnels du PNNS. 3 juin 2013.
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