Comment choisir son poisson pour éviter le mercure. Avec une piste pour se protéger par la supplémentation.

Le CRECEP est un organisme public qui effectue le contrôle sanitaire régulier et exceptionnel de l’eau pour la ville de Paris. L’équipe du CRECEP, bien rodée, comporte 160 personnes, dont 25 ingénieurs, 55 techniciens et une cinquantaine d’ouvriers.
Les nouvelles directives vont essentiellement vers une amélioration de la qualité de l’eau fournie au consommateur. Jusqu’à présent, les métaux étaient recherchés uniquement lors de la production. Désormais, nous recherchons également ces métaux au robinet du consommateur, afin de mieux connaître l’impact des réseaux intérieurs sur la qualité de l’eau. Le contrôle au robinet du consommateur devient l’objectif de qualité.
Le consommateur est donc mieux protégé puisque les contrôles se font désormais an amont et en aval. Le consommateur est un individu dans un environnement particulier, c’est à dire son immeuble et son quartier. Il n’est pas possible de contrôler tous les consommateurs individuellement. Nous réalisons des sondages à l’échelle du quartier, de la commune.
Oui, nous réalisons des analyses à la demande. Il peut s’agir du simple particulier qui a un puits dans son jardin et veut savoir si son eau est potable, d’un industriel qui veut faire analyser ses rejets ou son réseau d’eau chaude. Nous nous occupons également des contrats avec l’agence de bassin, les ministères, et les organismes publics ou privés. Le CRECEP est un prestataire de service. Notre client peut être soit un organisme public, comme les DASS, soit une société, soit un particulier.
Sur Paris, nous traitons les plaintes sur la qualité de l’eau au sortir du robinet. Ces plaintes concernent une eau rouge ou une eau dont le goût ne plaît pas. Le particulier s’adresse en général à son distributeur d’eau, qui commence par enquêter. Si la plainte du consommateur ne semble pas être purement psychosomatique, comme c’est souvent le cas, nous réalisons un prélèvement d’eau. Nous regardons la conception du réseau de l’immeuble, nous interrogeons le plaignant et nous effectuons les analyses. Nous rendons notre rapport à la SAGEP et nos conclusions sont communiquées au plaignant.
Si c’est juste une personne qui a quelque chose d’anormal à son robinet et que le reste de l’immeuble ou de la rue n’a pas de problèmes, nous n’avertissons personne, sauf le plaignant. Dans le cas d’un problème plus généralisé, comme des travaux qui auraient contaminé le réseau dans une rue, on avertit la DASS (Direction de l’action sanitaire et sociale), bien entendu.
Nous réalisons le contrôle sanitaire non seulement à Paris, ce qui représente 2,4 millions d’habitants, mais aussi dans une grande partie de la banlieue parisienne, soit plus de 5,5 millions de consommateurs. Au total, cela représente un peu moins de 8 millions d’habitants. Le CRECEP fait aussi office de laboratoire de la DASS pour certains départements. D’autre part, nous nous occupons d’autres réseaux importants comme notamment, le réseau du SEDIF, le syndicat des eaux d’Ile de France qui regroupe 144 communes. Nous effectuons leur contrôle sanitaire, à la demande de la DRASS, la direction régionale de l’action sanitaire et sociale.
| Concentrations à Paris | Limites réglementaires |
Sodium | de 6 à 14 mg/l | Inf à 200 mg/l |
Potassium | de 1 à 3 mg/l | - |
Bicarbonates | de 170 à 300 mg/l | - |
Sulfates | de 10 à 50 mg/l | Inf à 250 mg/l |
Chlorures | de 12 à 35 mg/l | Inf à 250 mg/l |
Nitrates | de 15 à 48 mg/L | 50 mg/l |
Calcium | De 80 à 100 ml/l | - |
Fluor | de 0,1 à 0,25 mg/l | 1,5 mg/l |
Source : SAGEP
Comment choisir son poisson pour éviter le mercure. Avec une piste pour se protéger par la supplémentation.
Si la pollution de l’environnement par le plastique est maintenant bien étudiée, celle de l'humain via les aliments est moins connue. Trois études récentes montrent que nous ingérons tous des particules de plastique via l'alimentation qui se retrouvent dans le sang.
Dans un rapport paru le 7 juin, le réseau ONG Pesticide Action Network (PAN Europe) pointe du doigt l'évaluation positive de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) à propos de 12 pesticides toxiques, largement utilisés aujourd'hui.