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Les femmes qui mangent le plus de protéines auraient une pression artérielle plus basse et moins de rigidité des artères. Voilà ce que suggère une nouvelle recherche de l'université d'East Anglia qui paraît dans la revue Journal of Nutrition.
L'hypertension artérielle est l'un des facteurs de risque les plus importants pour les maladies cardiovasculaires. Une réduction de la pression artérielle permet de limiter le risque de mortalité par accident vasculaire cérébral ou maladie coronarienne.
Dans cette étude, les chercheurs ont étudié l'effet de sept acides aminés (l'arginine, la cystéine, l'acide glutamique, la glycine, l'histidine, la leucine et la tyrosine) sur la santé cardiovasculaire de 1898 femmes âgées de 18 à 75 ans, qui avaient un indice de masse corporelle (IMC) normal. Les données provenaient de l'étude TwinsUK, portant sur 12 000 jumeaux adultes.
Des travaux précédents ont montré que certains acides aminés comme l'acide glutamique, l'arginine, la glycine, la cystéine et l'histidine peuvent agir sur les concentrations d'oxyde nitrique (monoxyde d'azote NO), un vasodilatateur, d'où l'idée qu'une alimentation riche en protéines limite le risque d'hypertension.
Résultats : les personnes qui consommaient de grandes quantités d'acides aminés avaient une pression artérielle plus basse et une rigidité artérielle moindre. Mais les chercheurs ont aussi trouvé que la source de protéines était importante : des apports plus élevés en protéines végétales étaient associés avec une pression artérielle plus basse et des apports plus élevés en protéines animales avec une moins grande rigidité des artères. Ainsi, l'acide glutamique, la leucine et la tyrosine qui sont trouvés dans les protéines animales sont associés à des niveaux plus bas de rigidité artérielle.
Pour Amy Jennings, principale auteur de ces travaux, «L'augmentation de la consommation d'aliments riches en protéines comme la viande, le poisson, les produits laitiers, les haricots, les lentilles, le brocoli et les épinards pourrait être un moyen important et facilement réalisable pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire. » Mais ce qui est surprenant, c'est que, d'après elle, « l'apport en acides aminés a autant d'effet sur la pression artérielle que des facteurs de risque du style de vie établis tels que la consommation de sel, l'activité physique et la consommation d'alcool. »
La chercheuse conseille donc de modifier son alimentation en incluant plus de viande, poisson, produits laitiers et légumineuses ; elle estime que les quantités quotidiennes bénéfiques représentent par exemple une portion de 75 g de steak, un filet de saumon de 100 g ou un verre de 500 mL de lait écrémé.
Par conséquent, les apports en acides aminés sont associés avec des bénéfices cardiovasculaires chez les femmes en bonne santé.
Source
Jennings A, MacGregor A, Welch A, Chowienczyk P, Spector T, Cassidy A. Amino Acid Intake Is Inversely Associated with Arterial Stiffness and Central Blood Pressure in Women. J Nutr. 2015 Jul 22. pii: jn214700.
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