Des perturbations du microbiote peuvent favoriser le développement de cancers. C’est pourquoi des chercheurs veulent aider les patients dans leurs traitements en agissant sur leur flore intestinale.
Une très sérieuse étude américaine vient de le prouver : les salariés qui travaillent le plus sont aussi ceux qui dorment le moins. Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont interrogé près de 48000 de leurs compatriotes pour savoir quels les facteurs ont la plus grande influence sur le temps de sommeil.
Verdict : c’est surtout le temps passé au travail qui détermine notre temps de sommeil. Les gros dormeurs qui passent plus de 11h30 par jour au fond de leur lit travailleraient quotidiennement 3h30 de moins que le dormeur moyen. En revanche les « petits dormeurs », ceux qui passent moins de 4h30 par nuit dans les bras de Morphée, sont les plus gros bosseurs. En moyenne ils travaillent 211 minutes de plus par semaine qu’un dormeur « moyen ».
Ces bourreaux de travail sont-ils heureux à la tâche ? C’est très probable si l’on en croit les résultats d’une deuxième étude américaine. Cette dernière montre en effet qu’une grande majorité des Américains se plaisent dans leur travail. Ils sont 86 % à se déclarer « satisfaits ». Et les plus heureux dans leur job seraient les seniors : 71 % d’entre-eux se déclareraient « très satisfaits » de leur vie professionnelle.
Et vous, vous êtes plutôt bosseur ou dormeur ?
American Time Use Survey: Sleep Time and Its Relationship to Waking Activities Mathias Basner, MD, MSc; Kenneth M. Fomberstein; Farid M. Razavi; Siobhan Banks,PhD; Jeffrey H. William; Roger R. Rosa, PhD; David F. Dinges, PhD Volume 30, issue 09, pages 1085-1095