Le vin rouge pourrait augmenter le taux de testostérone

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 08/01/2013 Mis à jour le 22/02/2017
La quercétine, un composant retrouvé en quantité dans le vin rouge, pourrait permettre d'augmenter naturellement notre taux de testostérone.

La testostérone est une hormone stéroïde naturelle qu'on retrouve aussi bien chez l'homme que chez la femme (avec des concentrations 10 fois plus faibles chez cette dernière). Des dérivés de cette hormone sont fréquemment utilisés par les sportifs pour augmenter l'énergie, la force ou la récupération bien que cela soit considéré comme du dopage. Partant du constat que de nombreux médicaments interagissent avec le fonctionnement de nos hormones et que ces produits sont dérivés des plantes, des chercheurs de l'université Kingston à Londres ont décidé d'observer l'impact de certains aliments sur les enzymes du métabolisme de la testostérone.

L'équipe a pu mettre en évidence qu'un composé du vin rouge, la quercétine, bloquait partiellement l'activité de l'enzyme UGT2B17 dont le rôle est de permettre l'élimination de la testostérone par les reins, autrement dit : plus on a de quercétine dans le sang, plus notre taux de testostérone est élevé. Les résultats observés ont également pu être reproduits avec de la quercétine seule, sous forme de complément alimentaire.

De nombreux végétaux contiennent de la quercétine et les chercheurs estiment qu'une étude d'intervention devrait maintenant être menée sur des adultes en bonne santé car leurs résultats ont été observés en laboratoire. Néanmoins, compte tenu de l'importance de leur découverte ils ont informé l'agence mondiale anti-dopage parce que l'effet pourrait être suffisamment important pour fausser des analyses effectuées sur les athlètes.

Complément alimentaire de Quercétine sélectionné par LaNutrition.fr : Quercétine (D Plantes)

Références

Carl Jenkinson, Andrea Petroczi, Declan P Naughton. Red wine and component flavonoids inhibit UGT2B17 in vitro. Nutrition Journal 2012, 11:67. doi:10.1186/1475-2891-11-67

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