Des perturbations du microbiote peuvent favoriser le développement de cancers. C’est pourquoi des chercheurs veulent aider les patients dans leurs traitements en agissant sur leur flore intestinale.
La nouvelle année s’approche à grands pas et viendra bientôt le temps des bonnes résolutions. Pourquoi ne pas ajouter à cette longue liste : « penser à consommer plus d’huile d’olive ? ».
En effet, selon une nouvelle étude européenne, ce serait les effets anticancéreux de l’huile d’olive qui expliqueraient la différence significative entre les taux de cancer des populations du Nord et du Sud de l’Europe.
Les auteurs, de nationalité danoise, finlandaise, allemande, italienne et espagnole ont analysé des échantillons d'urine des volontaires issus de ces mêmes pays qui ont consommé 25 millilitres (un petit peu moins d’un quart de tasse) d'huile d'olive par jour et pendant trois semaines. Ils y ont recherché des composés spécifiques connus pour être des sous-produits de l’oxydation des cellules, un mécanisme biologique à la base du cancer.
Ils ont ainsi observé qu’au début de l’étude, ces sous-produits étaient plus nombreux dans le sang des populations nordiques que dans celui des populations méridionales. Mais au terme de l’étude, cette différence s’était réduite de manière significative. Traduction : la consommation d’huile d’olive diminuerait le risque de cancer.
Autre bonne nouvelle : les chercheurs seraient sur la bonne voie pour résoudre le mystère de cet « aliment santé » antique : les phénols contenus dans l’huile d’olive ne seraient pas ses seuls composés antioxydants. En effet, même lorsque l’huile contient moins de phénols elle conserve ses propriétés anti-cancer.
Doutez-vous encore du bien-fondé de l’inscription de l’huile d’olive sur votre petit carnet mental des bonnes résolutions pour 2007 ?
(Source : étude à paraître en janvier 2007 dans le FASEB journal).