Aussi connue sous le terme d’« hormone du sommeil », la mélatonine est une molécule naturellement produite par l’organisme. Des études suggèrent qu’elle pourrait jouer un rôle dans la prévention et le traitement du cancer.
Un article paru hier dans le journal Les Echos dresse l’éventail des pistes contre la pollution au méthane, un gaz qui a « un potentiel de réchauffement 28 fois plus fort » que le gaz carbonique, même si ce dernier est responsable de 80% du réchauffement mondial.
Près de 60 % des émissions de méthane sont directement causées par l'activité humaine : industries minières et pétrolières, mais surtout agriculture, qui serait à l’origine de 34 % des émissions, avec trois sources principales : rizières, déchets organiques et élevage.
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L'élevage est responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre selon la FAO, et même de 70 % du méthane d'origine agricole en Europe. En digérant fourrages et cellulose, les vaches émettent de grandes quantités de méthane.
Or les chercheurs de l'Inra Clermont-Ferrand ont montré qu'en remplaçant une partie de leur alimentation par des graisses oméga-3 issus de la graine de lin, voire de colza, les bovins émettraient jusqu'à 40 % de méthane en moins. La qualité nutritionnelle des produits issus de l’élevage serait aussi améliorée.
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650 éleveurs de l'association Bleu Blanc Coeur se sont ainsi lancés dans la démarche. Les producteurs suisses devraient s’y mettre massivement. « Planter 250.000 hectares de lin, contre 50.000 aujourd'hui, suffirait pour l'élevage français », assure Pierre Weill, fondateur de Valorex et coordinateur du projet européen Eco-méthane.