Plusieurs études récentes ont trouvé un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le risque de développer des maladies du foie, comme la NASH.

Les vaches figurent parmi les grands pollueurs de la planète. Leurs éructations et flatulences, seraient responsables de près de 20% des émissions mondiales de méthane, un gaz à effet de serre qui contribue fortement au réchauffement de l’atmosphère.
Mais une solution pourrait venir d’un meilleur régime alimentaire. A l’initiative de l’association Bleu-Blanc-Cœur, 450 agriculteurs ont donné à leurs vaches laitières un mélange d’herbe, de graines de lin et de luzerne au lieu des traditionnels aliments à base de soja ou de maïs. Alors que ce dernier régime est riche en acides gras oméga-6, leur nouvelle alimentation apporte des oméga-3 en quantité. Résultats : les éructations diminuent et les bêtes produiraient 12% de méthane en moins par litre de lait.
Depuis le début de l’expérience, il y a dix ans, l’association estime avoir économisé plus de 588 tonnes de méthane, soit l’équivalent de 12356 tonnes de gaz carbonique. Chaque quantité de méthane non émise permet à l’exploitant de bénéficier d’un bonus carbone comptabilisé sur un compte épargne. Les éleveurs ont également constaté que les animaux étaient plus fertiles.
L’association vise l’objectif de convertir 5000 éleveurs laitiers d’ici 2014 à ce nouveau mode d’alimentation.
Pour le consommateur, il y a aussi des avantages puisque les laitages issus de cette production ont de meilleures qualités nutritionnelles, avec moins d’oméga-6 (pro-inflammatoires) et plus d’oméga-3. Ces laitages se rapprochent donc, dans leur profil nutritionnel, des laitages bio et permettent de se rapprocher du ratio oméga-6/oméga-3 favorable à la santé.
En 2012, cette démarche a obtenu la reconnaissance du ministère de l’Ecologie et du Développement Durables. L’ONU l’a également reconnue comme alternative agricole durable, permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre des accords internationaux de Kyoto.
Plusieurs études récentes ont trouvé un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le risque de développer des maladies du foie, comme la NASH.
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Photo © Melania Avanzato
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