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D’après une étude sur des athlètes de haut niveau, mieux vaut pratiquer le saut en hauteur que le sprint pour vivre plus longtemps.
Les sprinters vivraient moins longtemps que les marathoniens ou les champions de saut en hauteur. Voici ce que montre une étude parue dans BMC Sports Science Medicine and Rehabilitation qui s’est intéressée à l’espérance de vie des athlètes olympiques.
Dans cette étude, des chercheurs américains ont examiné les différences d’espérance de vie entre des sportifs de haut niveau qui pratiquaient différentes disciplines athlétiques : le saut en hauteur, le lancer du disque, le marathon et le 100 mètres. Pour chacun des Jeux Olympiques qui ont eu lieu entre 1928 et 1948, les chercheurs ont identifié les premiers du classement (jusqu’à 20), hommes et femmes, dans ces quatre disciplines. Puis ils ont déterminé l’âge de décès de ces sportifs de haut niveau et ajusté les résultats en fonction de l’espérance de vie des pays dont les sportifs étaient originaires.
Résultats : ce sont ceux qui pratiquaient le saut en hauteur qui vivaient le plus longtemps (+7,1 ans par rapport à l’espérance de vie attendue pour les femmes, + 3,7 ans pour les hommes) suivis par les marathonniens (+ 4,7 ans pour les hommes). Les femmes pratiquant le lancer de disque vivaient plus longtemps que la population générale, mais pas les hommes. Les sprinters étaient en revanche ceux dont l’espérance de vie était la plus faible : -1,6 ans pour les femmes, -0,9 an pour les hommes. Après avoir ajusté les résultats en fonction des différents paramètres, l’espérance de vie restait plus élevée pour le saut en hauteur et le marathon, et plus faible pour le lancer du disque et le 100 mètres.
Il existe donc des différences d’espérance de vie significatives entre les disciplines olympiques. Celles-ci s’expliqueraient en partie par le poids des sportifs : les athlètes les plus légers (ici les marathoniens) semblaient vivre plus longtemps. Les champions de lancer du disque étaient ceux qui pesaient le plus lourd. De manière générale, un IMC plus élevé est associé à une mortalité plus élevée et l’exercice physique, même s’il n’est pas pratiqué à un niveau olympique, réduit le risque de maladies chroniques et donc favorise la longévité. L’OMS recommande, chez les adultes, 300 min (5 h) d’activité modérée par semaine, ou 150 min d’activité intense (2h30).
Source
Lee-Heidenreich J, Lee-Heidenreich D, Myers J. Differences in life expectancy between olympic high jumpers, discus throwers, marathon and 100 meter runners. BMC Sports Sci Med Rehabil. 2017 Jan 26;9:3. doi: 10.1186/s13102-017-0067-z.
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