Naturopathe fonctionnelle depuis plus de 40 ans, Marion Kaplan est adepte d’une alimentation ancestrale qui permet de réduire l’inflammation de l’organisme et ses conséquences néfastes. Dans son livre Symbiotique, elle expose un programme de 21 jours, fruit de ses années d’exploration dans le domaine de l’alimentation.
L’agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) vient de publier un rapport sur l’évaluation des risques des produits alimentaires provenant d’animaux clonés. Suite à cette publication, elle autorise leur commercialisation jugeant sans danger leur consommation. Cependant, le gouvernement a demandé aux sociétés de clonage un moratoire volontaire sur les ventes afin de garantir une période de transition et permettre au marché de s’adapter.
Le clonage reproductif des animaux consiste à transférer le matériel génétique d’un animal en introduisant le noyau d’une cellule embryonnaire dans un ovule vidé de son noyau. En effet, après fécondation, aux premiers stades de son développement, l’embryon est composé de nombreuses cellules non différenciées qui donneront le futur fœtus. Ce sont les noyaux de ces cellules que l’on transfère dans des ovules vidés. Le nombre d’individus identiques à naître est presque illimité.
Pour la FDA, les produits issus d’animaux clonés « sont aussi sûrs que les aliments que nous mangeons tous les jours » a expliqué le docteur Stephen Sundloff, responsable de la sécurité alimentaire au sein de l’agence.
Jusqu’à aujourd’hui, les réserves émises par des associations de producteurs et de consommateurs avaient retardé cette publication de la FDA. Les associations mettent en doute l’innocuité de ces produits. « Les échantillons d’animaux utilisés pour tester les risques sont insuffisants pour pouvoir conclure » affirme Michael Hansen, un biologiste de Consumers Union, une importante organisation de consommateurs aux Etats Unis.
De plus, la FDA n’a pas exigé des producteurs l'étiquetage des produits issus du clonage. Dans les linéaires des supermarchés, il sera alors difficile de faire la différence avec les autres produits. « Si nous découvrons un problème sanitaire avec ces produits une fois sur le marché, et dont l'origine ne figurera pas sur l'étiquette, il sera impossible de les rappeler comme pour un médicament » prévient Barbara Mikulski, la sénatrice démocrate du Maryland.
Suite à l’annonce de la FDA, l’Union Européenne réplique par la voix de son porte parole Nina Papadoukali. « Pour l’instant, aucun produit cloné n’est utilisé à des fins commerciales au sein de l’UE » dit elle. Aucune décision n’est prévue sur l’autorisation des importations de produits issus d’animaux clonés.
Céline Soleille
FDA Issues Documents on the Safety of Food from Animal Clones January 15, 2008