Les bras et jambes plus courts augmenteraient le risque de démence

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 19/05/2008 Mis à jour le 06/02/2017
La longueur de vos jambes et de vos bras permettrait de prédire vos risques maladie d’Alzheimer… C’est en tout cas ce que vient de montrer des chercheurs de l’American Academy of Neurology.

Comment améliorer l’aide au diagnostic de la maladie d’Alzheimer ? Pourquoi pas en mesurant la longueur des jambes et des bras. Selon une nouvelle étude parue dans la revue Neurology, plus nos membres sont courts, plus on risquerait de développer la maladie.

Quel rapport ? On sait que les zones du cerveau gravement touchées par la maladie d’Alzheimer correspondent aux zones de développement des membres. Les chercheurs ont donc voulu savoir si on pouvait prédire la maladie en fonction de la morphologie.

Le docteur Tina Lang, de l’Université Johns Hopkins à Baltimore aux Etats-Unis, et son équipe ont examiné les données de plusieurs études concernant 2300 personnes âgés dd 72 ans en moyenne. A l’issu des périodes de suivi, 480 patients ont développé une démence.

Les chercheurs se sont alors rendus compte que le risque concernait surtout ceux qui avaient des membres plus courts. Plus en détails, les femmes ayant la plus courte distance d’un doigt à un autre en passant par les épaules ont 1,5 fois plus de risques de développer la maladie.

Mais quelle peut être l’explication ? Les chercheurs émettent l’hypothèse qu’une mauvaise nutrition très tôt dans la vie pourrait expliquer le lien entre morphologie et risque de démence.

« Les mesures corporelles sont souvent utilisées comme indicateurs biologiques de déficits nutritionnels au tout début de la vie » précise le docteur Huang.

Céline Soleille

Huang, TL Neurology, Mai 6, 2008, vol 70: p. 1818-1826.

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