L’odorat lié à la maladie de Parkinson

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 22/04/2008 Mis à jour le 06/02/2017
Une baisse de l’odorat pourrait être un signe prédictif de la maladie de Parkinson selon une équipe de chercheur américains.

Les personnes qui voient leur odorat se dégrader pourraient avoir plus de risque de souffrir de la maladie de Parkinson 4 ans plus tard. C’est ce qu’affirment des chercheurs américains dans une nouvelle étude publiée dans la revue Annals of Neurology.

Les chercheurs ont suivi plus de 2200 hommes à qui ils ont fait passer des tests olfactifs régulièrement pendant 8 ans. Au terme de cette période, 35 cas de maladie de Parkinson se sont déclarés. Les chercheurs se sont alors aperçus que ceux qui avaient de mauvais résultats aux tests olfactifs avaient 5 fois plus de risque de développer la maladie de Parkinson dans les 4 années à venir.

Quel rapport ? En fait, la maladie de Parkinson est liée à une atteinte des neurones qui pourrait toucher en premier lieu les zones du cerveau impliquées dans l’olfaction. La perte d’odorat pourrait donc être un indicateur de début du développement de la maladie.

Association of olfactory dysfunction with risk for future Parkinson's disease (p 167-173). G. Webster Ross, Helen Petrovitch, Robert D. Abbott, Caroline M. Tanner, Jordan Popper, Kamal Masaki, Lenore Launer, Lon R. White Annals of Neurology Volume 63, Issue 2 , Pages 167 - 173

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