Pour le Pr John Sarno, une grande partie des douleurs chroniques a une origine émotionnelle. Une hypothèse émise il y a 40 ans, et en partie confirmée par de nouvelles études.

Consommer des acides gras insaturés, des aliments à index glycémique faible, et tout cela en quantité modérée... D’après une étude publiée le journal Archives of Neurology, les personnes qui adoptent ces habitudes alimentaires tôt dans leur vie présenteraient moins de facteurs de risques associés à la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs une telle alimentation serait bénéfique chez les personnes déjà atteintes ou ayant un risque élevé d'Alzheimer.
Les auteurs ont voulu évaluer l’effet de plusieurs régimes alimentaires sur différents paramètres associés à la maladie d’Alzheimer tels la glycémie ou le taux de lipides sanguins. Pour cela, ils ont suivi 49 personnes âgées en moyenne de 68 ans, dont 29 présentant des problèmes de mémoire typiques d'une évolution pré-Alzheimer.
Durant 4 semaines, les participants ont reçu :
Résultat : chez les personnes qui n’ont aucun problème de mémoire, l’alimentation HIGH fait évoluer les marqueurs associés à Alzheimer dans une direction typique des stades précoces de la maladie. Ce régime n'a pas d'effet particulier chez les patients souffrant d'un début de maladie. En revanche le régime LOW est bénéfique tant aux patients qu'aux personnes en bonne santé, avec une amélioration des marqueurs biologiques (concentration de protéine bêta-amyloïde par exemple), diminution du stress oxydant, amélioration de certains aspects de la mémoire.
Cette étude préliminaire suggère que l'alimentation peut réduire le risque de maladie d'Alzheimer. Un régime alimentaire à index glycémique bas ou modéré, avec de bonnes graisses (décrit par exemple dans Le Nouveau Régime IG) serait protecteur et bon pour le cerveau. Ce type d'alimentation affecte dans le bon sens le niveau d'insuline dans l'organisme et réduit la résistance à cette hormone. La résistance à l'insuline est un facteur commun à l'obésité, au diabète, aux maladies cardiovasculaires et aux maladies neurodégénératives. Cette hypothèse est renforcée par les résultats d'études épidémiologiques qui ont montré qu'une alimentation riche en fruits et légumes, dont la charge glycémique est faible, pauvre en graisses saturées en particulier d'origine laitière et bovine, est associée à un risque réduit d'Alzheimer et de déficit cognitif.
Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur les maladies neurodégénératives.
Référence:
Jennifer L. Bayer-Carter, Pattie S. Green, Thomas J. Montine, Brian VanFossen, Laura D. Baker, G. Stennis Watson, Laura M. Bonner, Maureen Callaghan, James B. Leverenz, Brooke K. Walter, Elaine Tsai, Stephen R. Plymate, Nadia Postupna, Charles W. Wilkinson, Jing Zhang, Johanna Lampe, Steven E. Kahn, ChB; Suzanne Craft; Diet Intervention and Cerebrospinal Fluid Biomarkers in Amnestic Mild Cognitive Impairment. Arch Neurol. 2011;68(6):743-752. doi:10.1001/archneurol.2011.125.
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Anthony Fardet est chercheur en nutrition préventive et auteur des livres Pourquoi tout compliquer ? Bien manger est si simple et Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons vrai . Il explique pourquoi le Nutri-Score ne fera baisser ni l’obésité ni les maladies chroniques.
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