Manger moins vite pour préserver son coeur et sa ligne

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 28/05/2012 Mis à jour le 10/03/2017
Une nouvelle étude suggère que les personnes qui mangent vite ont tendance à manger plus et à prendre du poids.Ce comportement augmenterait également les risques cardiovasculaires.

Des chercheurs Coréens ont suivi 8775 adultes venu consulter à l'hôpital d'Anam à Séoul. Ils ont rempli des questionnaires sur leur poids, leur état de santé, leurs habitudes alimentaires et leur mode de vie. Leur vitesse moyenne nécessaire pour prendre leur repas a été mesurée et les participants ont été classés par groupes selon ce critère.

En tenant compte des nombreux facteurs individuels tels que l'âge, la consommation d'alcool, le poids ou l'activité physique les chercheurs ont pu constater qu'un certains nombre de paramètres biologiques changeait conjointement avec la vitesse de prise des repas : plus les hommes mangent vite plus leur taux de "bon" cholestérol HDL est bas et plus leur niveau d'alanine aminotransférase (ALT), une enzyme indicatrice du bon fonctionnement du foie, était élevé. De plus, les hommes qui mangent vite ont tendance à manger plus et donc à être en surpoids. Chez les femmes, c'est la pression artérielle et le mauvais cholestérol qui semblent les plus affectés par la vitesse de prise alimentaire.

Pour finir, les chercheurs expliquent que le groupe de mangeurs rapides (repas avalé en moins de 5 minutes) a des marqueurs de risques cardiovasculaires significativement élevés par rapport au groupe des mangeurs lents (repas avalé en plus de 15 minutes).

Leur conseil est simple : manger lentement est recommandé pour perdre du poids et pour protéger sa santé cardiovasculaire.

Référence : K.S. Lee, D.H. Kim, J.S. Jang, G.E. Nam, Y.N. Shin, A.R. Bok, M.J. Kim, K.H. Cho. Eating rate is associated with cardiometabolic risk factors in Korean adults, Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases, Available online 25 May 2012, ISSN 0939-4753, 10.1016/j.numecd.2012.02.003.

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