L’arrêt du sucre peut entraîner des symptômes assez désagréables. Voici les principaux, ainsi que leurs causes et comment lutter contre eux.
Depuis plus de vingt ans, la corpulence des hommes et des femmes a fortement augmenté. Sommes nous égaux face à cette épidémie ? Pour le savoir l’Institut de veille sanitaire a fait le point sur ces disparités.
Les trois dernières « enquêtes sur la santé et les soins médicaux » de l’INSEE, réalisées en 1980-1981, 1991-1992 et 2002-2003, ont permis de recenser les données concernant plus de 48 000 personnes de 18 à 65 ans.
Résultats : en 30 ans, les hommes et les femmes ont globalement grossi de 4 kilos. La prévalence de l’obésité est ainsi passée 5% en 1981 à 10% en 2003. Si chez les hommes se sont les 51-65 ans qui ont pris le plus de poids, le phénomène est plus inquiétant chez les femmes car se sont les 18-35 ans qui sont le plus touchées.
Mais les inégalités ne s’arrêtent pas là : en 2003, plus de 10% des gens du Nord étaient obèses contre 7,5% en Ile-de-France et dans la région méditerranéenne.
De plus, les agriculteurs représentent la catégorie socioprofessionnelle la plus touchée avec une hausse de 7% en 10 ans comparée aux cadres qui voient l’obésité augmenter de 2% en 10 ans. Le niveau d’étude jouerait un rôle important puisqu’il apparaît que moins un individu est diplômé, plus il a de risques d’être obèse.
Céline Borg
Thibault de Saint Pol, « Obésité et milieux sociaux en France : les inégalités augmentent », Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire n°20, 13 Mai 2008