On peut être obèse et en bonne santé

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 13/08/2008 Mis à jour le 06/02/2017
L’obésité est-elle forcement synonyme de risque cardiovasculaire ? Pas sur, du moins si l’on en croit les travaux de chercheurs allemands qui suggère que l’obésité n’est pas toujours liée à un mauvais état de santé.

Une étude réalisée par Norbert Stefan et ses collègues à montré qu’il y avait  des obèses en bonne santé qui ne présentent pas de prédispositions aux maladies cardiovasculaires, tandis que d’autres individus de poids normal présentent eux de forts risques cardiovasculaires.

Ils ont divisé les individus obèses en deux groupes : ceux qui souffraient de résistance à l'insuline et les autres. Les chercheurs se sont alors aperçus que les obèses souffrant de résistance à l'insuline avaient davantage de graisse dans les muscles squelettiques, les principaux muscles striés, et des artères moins souples ce qui favorise le risque de maladie cardiovasculaire. Mais pas davantage que chez les patients insulinorésistants non obèses !

Les chercheurs en concluent qu’il existe une forme d’obésité « bénigne », qui ne favorise pas les risques cardiovasculaires.

Une autre étude menée par Rachel Wildman, de la faculté de médecine Albert Einstein dans le Bronx a examiné le poids et les anormalités sanguines de type tension artérielle, triglycérides élevés et cholestérol de 5.440 individus entre 1999 et 2004.

L'étude a déterminé que certains obèses n’avaient aucun problème métabolique. Mais ces obèses en bonne santé étaient plutôt "jeunes et physiquement actifs". De plus, leur tour de taille est plus petit que les obèses souffrant de risques métaboliques.

The Obese Without Cardiometabolic Risk Factor Clustering and the Normal Weight With Cardiometabolic Risk Factor Clustering Prevalence and Correlates of 2 Phenotypes Among the US Population (NHANES 1999-2004) Rachel P. Wildman, PhD; Paul Muntner, PhD; Kristi Reynolds, PhD; Aileen P. McGinn, PhD; Swapnil Rajpathak, MD, DrPH; Judith Wylie-Rosett, EdD; MaryFran R. Sowers, PhD Arch Intern Med. 2008;168(15):1617-1624

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