Parlons sexe !

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 07/03/2008 Mis à jour le 06/02/2017
Quoi de neuf sous nos couettes ? Une nouvelle enquête révèle l’évolution des pratiques sexuelles des Français. Florilège.

Et vous, comment va votre vie sexuelle ? Pour savoir ce qui se passe dans l’intimité des Français, l’Agence nationale de recherche sur le Sida a commandé une enquête sur la sexualité en France. Les investigateurs sont rentrés dans l’intimité de plus de 12.000 personnes âgées de 18 à 69 ans pour mieux décrypter l’évolution des comportements. Qu’est-ce qui a changé dans notre sexualité ?

« L’un des changements majeurs est sans conteste le rapprochement des pratiques des hommes et des femmes », relèvent les auteurs. Les femmes déclarent – à l’instar de leurs homologues masculins – multiplier le nombre de partenaires. La part de celles qui déclarent n’avoir eu qu’un seul partenaire au cours de leur vie a considérablement diminué : 68% en 1972, 43% en 1992, 34% en 2006.

L’écart entre les hommes et les femmes s’amenuise aussi concernant l’âge du premier rapport : l’écart entre les deux sexes est passé de deux ans à quelques mois.

Du côté des pratiques le rapport à l’homosexualité semble évoluer. L’homosexualité, féminine en particulier, semble aujourd’hui mieux assumée : 4% des femmes déclarent avoir déjà eu des rapports avec une femme, contre 2,6% en 1992. Elles sont aussi plus nombreuses que les hommes à avouer leur attirance pour le même sexe : 6,2% contre 3,9%.

Autre révélation : le préservatif est largement utilisé par les Français notamment les jeunes qui sont 90% à s’en servir lors de leur premier rapport. En revanche, la capote est trop souvent mise à l’index passé cette première fois : un homme hétéro sur quatre et une femme sur trois qui ont eu au moins deux partenaires dans l’année ne se sont pas protégés.

Autre source d’inquiétude, l’augmentation des violences sexuelles : plus de 17% des femmes rapportent des agressions, subies pour la plupart pendant l’enfance ou l’adolescence. Elles n’étaient que 2,7% en 2000.

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